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Actualités - CHRONOLOGIES

Les sites du Patrimoine mondial

Nous avons passé en revue dans notre précédent article des sites touristiques de l’Afrique et des États arabes inscrits au Patrimoine mondiale de l’Unesco. Aujourd’hui nous récidivons avec ce genre d’article touristique afin de permettre aux jeunes philatélistes de compléter leur thématique. Éthiopie: au cœur de l’Éthiopie, la ville sainte de Lalibela (ancienne Roha), perchée à 2700 mètres dans une région volcanique, porte le nom d’un roi saint, vénéré par les Éthiopiens. Au début du XIIIe siècle, Lalibela fit sculpter à même le roc onze églises monolithes. Entièrement situées en dessous du niveau du sol, leur construction se fit au moyen de tranchées creusées en rectangle, isolant ainsi un bloc de granit. Ce bloc était ensuite sculpté à l’extérieur et à l’intérieur, sur toutes ses façades. Les églises sont réparties en deux groupes qui communiquent entre eux par des tunnels souterrains. Un timbre-poste français Unesco illustre une des églises creusées dans le roc de Lalibela; le timbre a été émis en 1984. Ce site a été inscrit au Patrimoine mondial en 1978. Actuellement, la vie religieuse est toujours très active sur le site de Lalibela. Des pèlerinages rassemblant jusqu’à 50000 fidèles y sont organisés chaque année. Menacées par les intempéries, le tourisme, les églises de Lalibela font l’objet d’une attention particulière de l’Unesco. Jérusalem, ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l’islam, a toujours eu une valeur symbolique. Au nombre de ses 220 monuments historiques, se détache le Dôme du Rocher (fin du VIIe siècle), reconnu par les trois religions comme le lieu du sacrifice d’Abraham et par les musulmans comme le lieu d’où Mahomet monta au ciel pour recevoir les commandements de Dieu. Le mur des Lamentations est le vestige de la muraille ouest du grand Temple construit par Hérode le Grand. L’église du Saint-Sépulcre, édifiée sur la basilique du IVe siècle de Constantin, se trouve au-dessus de l’emplacement de la tombe du Christ. La sauvegarde du patrimoine monumental, religieux et culturel de la ville sainte de Jérusalem est l’une des principales préoccupations de l’Unesco. Irak: aux bornes de l’Empire parthe, la cité de Hatra est l’un des exemples les plus éclatants de cette politique d’infiltration marquant la première grande expansion arabe, antérieure à l’hégire. Hatra n’a été fouillée scientifiquement que depuis 1951: aussi les connaissances relatives à cet établissement sont-elles encore limitées. Longtemps, on considéra la ville comme purement parthe. De même que pour Pétra et pour Palmyre, une meilleure évaluation des faits permet de la situer au nombre des créations arabes. L’étonnement est grand pour le visiteur qui arrive par le désert irakien sur le site de l’ancienne cité forte de Hatra, établie entre le Tigre et l’Euphrate, à mi-chemin entre Assour et Doura Europos : il découvre des monuments qui évoquent le monde gréco-romain, avec leus colonnades ioniques et leurs frontons, mais qui tiennent de l’architecture parthe, dont la technique en appareil de pierre fait cependant songer plus à Rome qu’à la Perse et à ses arcs de briques. La ville de Hatra comportait un plan circulaire de 6 kms de circonférence, fortifié par trois enceintes séparées par des fossés, avec des tours de garde et des bastions. Quatre portes marquent les points cardinaux. Au centre, un temenos carré contient les temples, lesquels devaient revêtir une fonction importante dans le culte royal. Les murailles circulaires rattachent l’urbanisme hatréen à tout un courant perse remontant peut-être aux camps assyriens et que l’on retrouve à Gour (Firouzabad) et Ctésiphon, puis à l’époque islamique, dans la «cité ronde» édifiée sous le nom de Bagdad par l’Abbasside al-Mansour. La cité de Hatra a été inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1985 ; le musée de Bagdad renferme d’ailleurs une très belle sculpture de Hatra représentant le «roi des Arabes» Sanatruq II : haute de près de 2 mètres, cette œuvre récemment exhumée date de 220 à 240 de notre ère. Elle exprime un style très original qui semble annoncer la sculpture médiévale d’Occident. Le souverain porte une haute tiare à la manière parthe et des vêtements richement ornés. Très rares sont les timbres irakiens aux sujets touristiques : la mosquée de Samarra ainsi que la tour de Samarra ont été illustrées en 1942 dans une série courante (voir Yvert et Tellier nr 137 et 145.) Ci-joint la liste des sites avec leurs dates d’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco. Afin de vous aider à compléter votre thématique, il vous suffira de rechercher dans les catalogues spécialisés un timbre-poste illustrant le site mentionné. Éthiopie: 21- Églises creusées dans le roc de Lalibela (1978). 22- Parc national du Simen (1978). 23- Fasil Ghebbi (1979). 24- Axoum (1980). 25- Basse vallée de l’Aouache (1980). 26- Basse vallée de l’Omo (1980). 27- Tiya (1980). Ghana: 28- Forts et châteaux de Volta, d’Accra et ses environs, et des régions centrale et ouest (1979). 29- Bâtiments traditionnels Asante (1980). Guinée et Côte d’Ivoire: 30- Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba. Irak: 31- Hatra (1985). Jamahiriya arabe libyenne: 32- Site archéologique de Leptis Magna (1982). 33- Site archéologique de Sabratha (1982). 34- Site archéologique de Cyrène (1982). 35- Sites rupestres du Tadrart Acacus (1985). 36- Ancienne ville de Ghadamès (1988). Jérusalem: 37- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (1981). Jordanie: 38- Pétra (1985). 39- Qusair Amra (1985). Kenya: 40- Parcs nationaux de Sibiloi/Île Centrale (1997). 41- Parc national/Forêt naturelle du Mont Enya (1997). Liban: 42- Anjar (1984). 43- Baalbeck (1984). 44- Byblos (1984). 45- Tyr (1984). 46- Ouadi Qadisha ou Vallée sainte et forêt des cèdres de Dieu (Horch Arz el-Rab – 1998). Madagascar: 47- Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bermaraha (1990). Malawi: 48- Parc national du lac Malawi (1984). Mali: 49- Villes anciennes de Djenné (1988). 50- Tombouctou (1988). 51- Falaises de Bandiagara (pays dogon) (1989). Maroc: 52- Médina de Fès (1981). 53- Médina de Marrakech (1985). 54- Ksar d’Aït-Ben-Haddou (1987). 55- Ville historique de Meknès (1996). 56- Site archéologique de Volubilis (1997). 57- Médina de Tétouan (ancienne Totawin – 1997).
Nous avons passé en revue dans notre précédent article des sites touristiques de l’Afrique et des États arabes inscrits au Patrimoine mondiale de l’Unesco. Aujourd’hui nous récidivons avec ce genre d’article touristique afin de permettre aux jeunes philatélistes de compléter leur thématique. Éthiopie: au cœur de l’Éthiopie, la ville sainte de Lalibela (ancienne Roha),...