Congrès - Réunion du conseil de tutelle du comité el-Qods - Michel Eddé : « Il faut imposer à Israël - l’application des résolutions de l’Onu »

Le conseil de tutelle du comité el-Qods a entamé hier ses travaux à l’hôtel Bristol sous le thème de «La solidarité en faveur de Jérusalem». Il s’agit de la quatrième réunion de ce conseil. Elle s’est déroulée en présence des ministres MM. Béchara Merhej, représentant le président de la République, le général Émile Lahoud, Ghassan Salamé, représentant le président du Conseil Rafic Hariri, du mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, du représentant du cheikh Akl druze, cheikh Nagib Massoud, des anciens présidents du Conseil, Rachid el-Solh et Amine el-Hafez, et de nombreux ministres, députés et personnalités politiques, libanaises, palestiniennes et arabes. Les travaux du conseil de tutelle doivent se poursuivre jusqu’à aujourd’hui, jeudi. De nombreux intervenants ont pris la parole au cours de la journée d’hier. M. Mohammed Akram el-Adlouni, directeur de l’association el-Qods, a affirmé dans son allocution que «la cause de Jérusalem-Est une cause arabe et islamique. Elle est présente dans l’esprit de tous les musulmans et les Arabes». M. Moussa Abou Marzouk, président du conseil d’administration de l’association el-Qods, a estimé que «la ville de Jérusalem restera au cœur du conflit israélo-arabe». Et d’ajouter qu’«il est impossible d’occulter cette question lors de la résolution de ce conflit». Pour sa part, le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, a indiqué que «la libération de Jérusalem et de la Palestine relève de notre responsabilité». «Si nous n’œuvrons pas pour cette cause, qui d’autre le fera», s’est-il demandé. L’ancien ministre Michel Eddé a appelé à «la mobilisation de tous les Arabes pour la cause de Jérusalem qui est au centre de la cause palestinienne». M. Eddé a estimé que «Jérusalem traversait la période la plus difficile et la plus dangereuse de l’histoire du conflit israélo-arabe». Il a considéré que «l’intention d’Israël est d’anéantir complètement la ville de Jérusalem». L’ancien ministre a indiqué qu’«Israël doit se soumettre» aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. «Nous n’avons pas besoin de nouvelles résolutions», a-t-il ajouté, en précisant qu’«il est impératif d’imposer à Israël les résolutions prises par l’Onu».