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Actualités - CHRONOLOGIES

Les sites du patrimoine mondial

L’Afrique, «berceau de l’humanité» puisqu’elle accueillait déjà nos lointains ancêtres, les premiers hominidés, rassemble, avec les États arabes, 106 sites touristiques inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Vous trouverez ci-dessous une liste des sites avec leur date d’enregistrement. Afin de vous aider à compléter votre thématique, il vous suffira de rechercher dans les catalogues spécialisés un timbre-poste illustrant le site mentionné : Algérie : Le Tassili des Ajjers est un plateau gréseux du Sahara, situé dans le prolongement nord-est du Hoggar, sur la frontière avec la Libye. C’est le pays de la confédération des Touaregs du Nord (Ajjers). Plusieurs critères naturels ont été retenus pour cet étrange paysage lunaire parsemé de blocs de grès creusés par l’érosion et troués de gorges profondes, d’une beauté spectaculaire. On y trouve surtout un ensemble d’art rupestre préhistorique d’une importance considérable au niveau mondial. Plus de 15 000 dessins et gravures permettent d’observer l’évolution du Sahara depuis les six derniers millénaires avant J-C jusqu’aux premiers siècles de notre ère. Un timbre-poste français émis en 1993 illustre le Parc national du Tassili N’Ajjer d’Algérie. Ce site a été inscrit au patrimoine mondial en 1982. La casbah (citadelle d’Alger) est au départ une forteresse érigée par les Turcs entre 1516 et 1590, à 118 mètres au-dessus du niveau de la mer. C’était la résidence des deys qui gouvernèrent Alger jusqu’en 1830. À cette époque, les corsaires y construisirent de riches maisons à l’abri de hauts murs aveugles. Le fort domine encore la baie, l’une des plus belles en Méditerranées, et toute la vieille ville, construite sur les pentes qui en dévalent jusqu’à la mer, a pris le nom de Casbah. Plusieurs palais de style ottoman y ont été restaurés, de riches maisons algéroises se cachent sur les hauteurs, de nombreuses mosquées anciennes y resplendissent. Mais la Casbah est surtout connue pour ses ruelles incroyablement enchevêtrées dont les maisons se serrent les unes contre les autres pour échapper aux rayons du soleil et dont les terrasses attenantes communiquent entre elles. Un timbre-poste de la série courante émis en 1926 illustre une rue de la Casbah. Ce site a été inscrit au patrimoine mondial en 1992. Égypte : Le Caire abrite, enserré dans l’agglomération moderne, l’une des plus anciennes villes islamiques du monde. La ville, appelée Fustat, fut fondée vers 640 par Amr ibn al-As : il y construisit une mosquée considérée comme le plus ancien monument religieux islamique en Égypte, seul vestige de cette période. La ville d’al-Qâhira (La Victorieuse), Le Caire, fut créée au Xe siècle. Les Fatimides qui y avaient pris le pouvoir firent élever des monuments célèbres comme la mosquée-université d’al-Azhar et la mosquée al-Hakim. Mais Le Caire connut son âge d’or au XIVe siècle, sous les Mamelouks : leurs sultans dotèrent la ville de nombreuses mosquées, de médersas (écoles coraniques), de hammans et de sébils (sabïls), fontaines publiques. Les édifices de l’Égypte nous laissent souvent béats d’admiration, tant par leurs qualités esthétiques que par les prouesses techniques qu’ils supposent. Si les problèmes d’orientation et de statique ont été résolus remarquablement par les architectes des pyramides, il n’en reste pas moins que les formules mises en œuvre sont toujours d’ordre empirique et font appel à une bonne connaissance technique des matériaux et des astuces simples. Abou-Simbel, situé au bord du Nil en Égypte, est le site de temples anciens de proportions gigantesques sculptés dans des falaises surplombant la rivière. Édifiés par le pharaon égyptien Ramsès II, les temples incarnent le legs de cette illustre civilisation antique. Sculptées dans la façade du grand temple, on trouve quatre statues assises de Ramsès II de dimensions colossales, chacune haute de plus de 19 mètres (voir le timbre-poste dans Yvert et Tellier n° 866). À l’entrée du plus petit temple se trouvent quatre autres statues de Ramsès II et deux statues de la reine Néfertari, l’une de ses épouses. On trouve également dans ce monument magnifique des inscriptions anciennes en carien, en phénicien et en grec remontant à une période postérieure à celle des structures d’origine. Au milieu des années 60, quand le lac Nasser a été formé par la construction du grand barrage d’Assouan, les temples devaient être rehaussés, sous peine d’être submergés. Une campagne de l’Unesco a permis de déplacer les temples et de sauver ainsi un témoignage imposant d’une civilisation fascinante. Le site désigné comme patrimoine mondial comprend les «monuments nubiens d’Abou-Simbel à Philae» (voir le timbre-poste égyptien n° 727 dans Yvert et Tellier). Un timbre-poste des Nations unies émis le 24 janvier 1992 illustre le monument d’Abou-Simbel. Le temple d’Isis, à Philae, englouti par les eaux du bief situé entre l’ancien barrage d’Assouan et le Haut barrage moderne est inscrit sur la liste de sauvegarde du patrimoine mondial de l’Unesco. Les travaux de 1972 ont permis le sauvetage du temple de Philae ainsi que du Kiosque de Trajan. Protégé des eaux par une ceinture de planches d’acier mesurant 900 mètres de circonférence, l’ensemble du temple de Philae à été totalement transposé sous l’égide de l’Unesco. L’île de Philae est illustrée sur un timbre-poste égyptien de format horizontal allongé (voir Y et T n° 726). Le Kiosque de Trajan, énorme transposition des petits reposoirs de la barque sacrée usuels à l’époque classique, resta inachevé quant au décor. Une couverture cintrée en bois ou un vélum devait faire office de toiture. Il a été totalement démonté sous l’égide de l’Unesco. Deux timbres-poste égyptiens de grands formats se tenant illustrent le Kiosque de Trajan (voir Yvert et Tellier nos 832 et 833). Ci-joint la liste des sites avec leurs dates d’inscription au patrimoine mondiale de l’Unesco. Afin de vous aider à compléter votre thématique, il vous suffira de rechercher dans les catalogues spécialisés un timbre-poste illustrant le site mentionné. Afrique du Sud : 1 – Parc de la zone humide de Sainte-Lucie (1999). 2 – Sites des hominidés fossiles de Sterkfontein, Swartkrans, Kromdraai et les environs (1999). 3 – Robben Island (1999). 4 – Ukhahlamba , arc du Drakensberg (2000). Algérie : 5 – La Kalâa des Béni Hammad (1980). 6 – Tassili N’Ajjer (1982). 7 – Vallée du M’Zab (1982). 8 – Djémila (1982). 9 – Tipasa (1982). 10 – Timgad (1982). 11 – Casbah d’Alger (1982). Bénin : 12 – Palais Royaux d’Abomey (1985). Cameroun : 13 – Réserve de faune du Dja (1987). Côte d’Ivoire : 14 – Parc national de Taï (1982). 15 – Parc national de la Comoé (1983). Égypte : 16 – Thèbes antique et sa nécropole (1979). 17 – Le Caire islamique (1979). 18 – Memphis et sa nécropole – les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour (1979). 19 – Monuments de Nubie d’Abou Simbel à Philae (1979). 20 – Abou Mena (1979).
L’Afrique, «berceau de l’humanité» puisqu’elle accueillait déjà nos lointains ancêtres, les premiers hominidés, rassemble, avec les États arabes, 106 sites touristiques inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Vous trouverez ci-dessous une liste des sites avec leur date d’enregistrement. Afin de vous aider à compléter votre thématique, il vous suffira de rechercher dans...