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Actualités - CHRONOLOGIES

L’ancien sélectionneur allemand poursuivi pour infraction à la législation sur les stupéfiants - La défense demande l’arrêt du procès Christoph Daum

La défense a demandé l’arrêt du procès de l’ancien entraîneur désigné de l’équipe d’Allemagne de football, Christoph Daum, poursuivi pour infraction à la législation sur les stupéfiants, lors de la première audience hier devant le tribunal de Coblence. Les défenseurs de l’ancien sélectionneur national et ex-entraîneur du Bayer Leverkusen ont estimé en outre que Daum a fait l’objet d’une «condamnation publique avant le procès», compromettant un traitement équitable. Le tribunal se donne jusqu’à la deuxième audience jeudi pour examiner les deux recours de la défense, qui ont eu pour conséquence le report de la lecture de l’acte d’accusation de 121 pages à la deuxième journée du procès. Daum, qui entraîne actuellement l’équipe de première division turque du Besiktas Istanbul, est accusé de s’être procuré en 1999 et 2000 des doses de 3 à 5 grammes de cocaïne et d’avoir incité l’un de ses coaccusés au trafic de cocaïne pour une quantité de 100 grammes. Le très médiatique accusé était manifestement satisfait de cette première journée. «Je pense que nous avons montré, tout au moins à l’opinion publique, que le parquet a commis de nombreuses fautes». «Nous nous sommes bien préparés pour ce match et avons fait nos devoirs. Maintenant, il s’agit de se montrer patients», a ajouté Christoph Daum, au teint bronzé et vêtu d’un complet gris, d’une chemise bleu clair et d’une cravate grise. Acquittement Tendu, mais sûr de lui, Daum, qui fêtera mercredi son 48e anniversaire, était entré par la grande porte de la salle 128 du tribunal de Coblence, passant une haie de près de 100 journalistes allemands et étrangers, sous le crépitement des flashes des photographes. Il était arrivé lundi à Cologne en provenance d’Istanbul. Le même jour, il a remis un nouvel échantillon de ses cheveux à l’institut médico-légal de Bonn (ouest) afin de prouver qu’il ne prend plus de cocaïne. Pour étayer leur demande d’arrêt du procès, les avocats de Christoph Daum ont estimé que le tribunal de Coblence n’était pas compétent puisque les accusations, portées selon eux «à tort» contre leur client, relèveraient en réalité du tribunal de Cologne. En outre, l’accusation s’appuierait sur une «estimation juridiquement et mathématiquement incorrecte d’une analyse de cheveux erronée». Une première analyse, demandée paradoxalement par Daum lui-même pour se disculper des rumeurs concernant ses prises de cocaïne, avait donné un taux de 72 nanogrammes de cocaïne, alors qu’une autre, effectuée sur des poils de pubis quelques jours plus tard, n’a révélé qu’un taux de 2,1 nanogrammes. Daum, limogé par Leverkusen et écarté comme futur entraîneur de l’équipe d’Allemagne par la Fédération allemande de football (DFB) le 21 octobre 2000, avait admis le 12 janvier dernier avoir pris de la cocaïne «occasionnellement, dans un cadre privé». Dans une interview au quotidien Bild de mardi, Daum a déclaré qu’il attendait «un jugement juste». «Je crois à l’acquittement», a-t-il affirmé. Dix-neuf journées d’audience sont programmées jusqu’au 26 février. Daum, avec lequel quatre autres personnes se trouvent dans le boxe des accusés, risque une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement.
La défense a demandé l’arrêt du procès de l’ancien entraîneur désigné de l’équipe d’Allemagne de football, Christoph Daum, poursuivi pour infraction à la législation sur les stupéfiants, lors de la première audience hier devant le tribunal de Coblence. Les défenseurs de l’ancien sélectionneur national et ex-entraîneur du Bayer Leverkusen ont estimé en outre...