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Actualités - CHRONOLOGIES

Deux années au lieu d’une…

Paris, d’Élie MASBOUNGI «Le Liban bénéficera de deux années de la francophonie au lieu d’une», a déclaré hier à Paris M. Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de l’OIF, après avoir officiellement annoncé l’ajournement «à l’automne 2002» du sommet de Beyrouth. Il a expliqué que l’année de la francophonie, qui se limitait à 2001, s’étendrait à 2002 du fait de l’ajournement, invitant les divers acteurs et partenaires de ce sommet à rester mobilisés et à maintenir jusqu’à l’année prochaine l’ambiance qui règne au Liban et dans le monde dans l’attente des assises francophones. Sur un ton qu’il a voulu rassurant, M. Boutros-Ghali a affirmé par ailleurs, dans une déclaration exclusive à L’Orient-Le Jour, qu’il avait contacté «un à un» les chefs d’État de la communauté francophone non seulement pour sonder leurs vues sur la tenue du sommet mais aussi pour obtenir leur soutien au maintien de Beyrouth comme lieu de rencontre, dans un an. Dans l’après-midi d’hier, le secrétaire général avait présidé une réunion du Conseil de coopération dépendant de l’OIF pour faire le point de la situation. Il a déclaré à ce sujet que les diverses manifestations prévues dans le cadre du sommet, à part le sommet lui-même et les rencontres officielles, seraient maintenues aux mêmes dates ou réechelonnées sur un an. Il a même souhaité que les manifestations ne faisant pas partie du calendrier officiel du sommet soient maintenues. Il parlait de diverses rencontres n’ayant pas obtenu l’aval des instances officielles de la francophonie mais qui devaient se tenir en amont de la rencontre de Beyrouth. «J’encourage vivement ces rencontres et souhaite qu’elles se tiennent quand même», a dit le secrétaire général de l’OIT qui a ajouté qu’il comprenait parfaitement la déception de certains opérateurs ayant investi dans les préparatifs de la rencontre des chefs d’État francophones en terre libanaise. Prié de dire s’il y aurait des compensations pour ceux-ci, M. Boutros Boutros-Ghali a simplement conseillé à ceux-ci de s’adapter à la situation nouvelle causée par l’ajournement du sommet les invitant à faire preuve d’ingéniosité et de patience pour assurer dans un an les prestations et services qu’ils comptaient dispenser en ce mois d’octobre.
Paris, d’Élie MASBOUNGI «Le Liban bénéficera de deux années de la francophonie au lieu d’une», a déclaré hier à Paris M. Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de l’OIF, après avoir officiellement annoncé l’ajournement «à l’automne 2002» du sommet de Beyrouth. Il a expliqué que l’année de la francophonie, qui se limitait à 2001, s’étendrait à 2002 du fait de...