CONCOURS - Les jeunes lauréats ne perdent pas courage - Les journalistes en herbe se penchent sur les particularités de la francophonie

Depuis mai dernier, «L’Orient-Le Jour» publie régulièrement les travaux de six jeunes lauréats qui ont remporté en mars 2000 le concours de «journalistes en herbe». Parrainé par notre quotidien en partenariat avec la Société générale des banques du Liban (SGBL), l’événement a été organisé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), dans le cadre de la Semaine du français en fête. «L’Orient-Le Jour» publie aujourd’hui six articles écrits par les journalistes en herbe qui traitent des sujets relatifs à la francophonie au Liban. Karim al-Dahdah (Université de Balamand-Alba) a dressé le portrait, voire la caricature, d’un francophone libanais. Gabriel Ferneiné (Université de Balamand-Alba) s’est penché sur la mondialisation pour mettre en évidence le recul de la langue française face à l’anglais, ou plutôt à l’américain. Vanessa Madi (Université Saint-Joseph) a décidé de répertorier – d’une manière subjective – les sites Internet de la francophonie. Parmi 180 000 sites, elle en a sélectionné une dizaine. Hala Dahrouge (Université de Balamand-Alba) a présenté une nouvelle langue française, celle du chatting sur Internet et des messages SMS du téléphone portable. Comme francophonie rime souvent avec culture, Rania Massoud (Université Saint-Joseph) a présenté une bibliothèque publique, l’une des plus importantes du pays. La bibliothèque de Baakline offre des livres et des documents en langue française mais aussi en anglais, arabe, russe et allemand. Ibtissam Abboud (Université Saint-Esprits – Kaslik) a voulu mettre l’accent sur les loisirs des tout-petits en se penchant sur un événement organisé au centre-ville, espace qui accueille le Village francophone. Ils sont jeunes, tous étudiants, et ils font de leur mieux pour rédiger des articles journalistiques. Et ce n’est pas facile, avec des idées qui tombent à l’eau faute d’accès à l’information, des sujets... hors sujet, des phrases qu’il faut modifier, des paragraphes entiers coupés faute d’espace... Depuis mai dernier, ils ont appris, malgré leur jeunesse, que le métier d’écrire – qui fait rêver plus d’un – n’est pas facile. Jusqu’à présent, ils ne se sont pas découragés, on n’a plus qu’à les soutenir et les lire jusqu’au bout.