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Actualités - CHRONOLOGIES

L’opposition Kataëb : « Des élections fictives »

«Ce n’est pas à des élections que nous allons assister mais bien à un simulacre de démocratie, car lorsqu’on prétend que 221 électeurs peuvent représenter les 10 000 membres inscrits, ce qui est le cas actuellement, on est tout à fait en droit de se montrer sceptique quant à la légitimité d’un tel scrutin». C’est en substance la teneur du communiqué publié hier par le comité intérimaire de l’opposition Kataëb qui a tenu, en l’absence de son chef, le Dr Élie Karamé, qui est en voyage, une réunion présidée par l’ancien chef de l’État, M. Amine Gemayel. M. Gemayel a ouvert la réunion en communiquant aux membres présents les détails des messages qu’il a reçus des différentes sections des pays de l’émigration. L’ancien chef de l’État a notamment indiqué à ses camarades que «les sections de New York, de Detroit, de Los Angeles et de Miami se sont déclarées acquises à la cause de l’opposition, qui a donné en fin de semaine dernière lecture de son manifeste appelant à une nouvelle approche pour sauver le parti». Passant à la question des élections, l’opposition Kataëb a affirmé encore une fois que «cette opération, que les responsables du parti prétendent démocratique, n’est en fait qu’une fraude massive à laquelle on doit dénier le droit à une quelconque légitimité car elle n’est en rien représentative de la grande masse des membres encore inscrits». «Ces élections, qu’on prétend vouloir organiser au nom d’une prétendue démocratie, ne sont en fait qu’une nouvelle étape d’un processus entamé il y a plusieurs années, qui tend à mettre la main sur les destinées du parti», ont souligné les opposants dans leur communiqué. «Les chiffres sont là pour dénoncer cette grande mascarade qui veut faire croire que l’actuel collège électoral est vraiment représentatif : nous avons en réalité affaire à seulement 221 électeurs, ce qui est dérisoire par rapport à l’ensemble des membres inscrits», ont-ils conclu. Et le communiqué de l’opposition d’expliquer, à titre d’exemple, que «sur les 400 avocats, membres du parti, 36 seulement sont venus voter, et sur les 570 femmes, il n’y a eu que 80 et sur les 500 du secteur public il n’y a eu que 29».
«Ce n’est pas à des élections que nous allons assister mais bien à un simulacre de démocratie, car lorsqu’on prétend que 221 électeurs peuvent représenter les 10 000 membres inscrits, ce qui est le cas actuellement, on est tout à fait en droit de se montrer sceptique quant à la légitimité d’un tel scrutin». C’est en substance la teneur du communiqué publié hier...