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Actualités - CHRONOLOGIES

Terrorisme - Le Premier ministre rencontrera son homologue syrien aujourd’hui à Damas - Hariri condamne «sans réserve» l’acte «barbare»

Le Premier ministre Rafic Hariri a réitéré hier sa condamnation sans réserve de «l’acte terroriste barbare» qui a visé, le 11 septembre dernier, les États-Unis. Un acte «qui vient contredire tout ce en quoi nous avons foi, ainsi que l’ensemble de nos pratiques religieuses, musulmans que nous soyons ou bien chrétiens», a-t-il déclaré. Estimant que le Liban, «plus que quiconque, est à même de comprendre – et de ressentir – ce qui s’est passé. Pour avoir vécu pendant de nombreuses années les souffrances de la guerre. Celles du terrorisme également, sur son territoire et avec tous les souvenirs qui y sont liés. Le Liban a subi un terrorisme organisé de la part d’Israël», a-t-il ajouté. Rappelant que le Liban est un pays «démocratique», qui s’enorgueillit de «sa foi en les droits de l’homme», et qu’il a été l’un des premiers signataires de la Charte des Nations unies. Et Rafic Hariri de faire part, de nouveau, de ses espoirs et de ses attentes. «Que les réactions et les ripostes soient étudiées. Basées sur des informations précises, claires, exactes. Ainsi, le monde entier s’unira pour punir les auteurs de ces exactions», a-t-il assuré. Invitant la communauté internationale tant à se pencher sur «le quotidien des pays arabes ployant sous le joug de l’occupation, que ce soit en Palestine ou au Golan» qu’à considérer «l’occupation de la terre d’autrui comme un acte terroriste par excellence». Le Premier ministre s’exprimait au cours d’un déjeuner qu’il a organisé hier à Koraytem en hommage au doyen de la Chambre, le député Kabalan Issa el-Khoury, à l’occasion des cinquante ans passés par ce dernier sous les lambris de l’hémicycle. Étaient présents le député Ali Hassan Khalil, représentant le n°2 de l’État Nabih Berry, ainsi que le vice-président de la Chambre Élie Ferzli, et les ministres Ghazi Aridi, Bahige Tabbarah, Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, Fouad el-Saad, Georges Frem, Karam Karam, Khalil Hraoui et Mahmoud Hammoud. Tout comme une foule de personnalités, parmi lesquelles de très nombreux députés. «Nous rendons hommage à notre ami à tous, cheikh Kabalan Issa el-Khoury – un hommage qui ne concerne pas uniquement sa personne, mais bien au-delà : c’est à la démocratie au Liban et à la vraie image de ce pays, celle où l’on voit que ses racines sont bel et bien ancrées dans les libertés et la démocratie, que nous rendons, également, hommage», a déclaré Rafic Hariri, s’adressant au député de Bécharré. Remerciant chaleureusement le chef du gouvernement, Kabalan Issa el-Khoury a souligné «la nécessité de voir l’ensemble des Libanais main dans la main, surtout par les temps qui courent. Parce que c’est Israël, plus que tout autre pays, qui va profiter du séisme actuel». D’autre part, Rafic Hariri a reçu, également hier, le ministre de l’Intérieur Élias Murr, avec lequel il a évoqué les dossiers liés à son ministère. Ainsi que les députés Mohammed Ali Meiss et Wajih Baarini, qui lui a demandé de reconsidérer la hausse des tarifs des carburants. Autres visiteurs du Sérail, une délégation des propriétaires d’hôpitaux privés, sous la présidence de Fawzi Adaïmi et en présence du président de l’Ordre des médecins Mahmoud Choucair. Notons enfin que le Premier ministre se rendra aujourd’hui à Damas, où il rencontrera son homologue syrien Mohammed Moustapha Miro. Les deux hommes poursuivront leurs discussions liées aux relations bilatérales et initiées il y a moins d’une semaine.
Le Premier ministre Rafic Hariri a réitéré hier sa condamnation sans réserve de «l’acte terroriste barbare» qui a visé, le 11 septembre dernier, les États-Unis. Un acte «qui vient contredire tout ce en quoi nous avons foi, ainsi que l’ensemble de nos pratiques religieuses, musulmans que nous soyons ou bien chrétiens», a-t-il déclaré. Estimant que le Liban, «plus que...