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Actualités - CHRONOLOGIES

« Il n’y a plus d’influence israélienne au Liban », affirme le chef du Législatif - Berry appelle à une large participation au scrutin

«L’armée libanaise, avec environ plus de 6 000 soldats, est présente au Liban-Sud depuis les années 90. Et ceux qui appellent actuellement au déploiement des soldats libanais tout au long de la ligne bleue complotent contre l’armée», a indiqué hier le chef du Parlement Nabih Berry au cours d’un entretien avec le président du syndicat des journalistes Melhem Karam. M. Berry a également déclaré qu’il «n’y a pas d’influence israélienne au Liban, elle a pris fin avec la libération, d’où la nécessité de renforcer l’unité nationale». «Comme partout dans le monde, il existe des collaborateurs et des espions», a-t-il dit en se demandant «pourquoi on accuse notre peuple de collaboration et d’intelligence avec l’ennemi comme si une fraction importante était impliquée dans cette affaire. Ce sujet est clos, particulièrement depuis la libération de mai 2000». À l’issue de la rencontre, M. Karam a rapporté les propos du chef du Parlement. «L’envoi de l’armée au Sud et l’arrêt de la résistance sont des sujets caducs. L’armée se trouve au Sud depuis 1993 sauf si on considère que Tyr et Nabatiyé ne font pas partie de cette zone du pays», a indiqué M. Berry en soulignant que «l’ennemi israélien veut nous imposer le positionnement de notre armée (sur la frontière)». Rappelant encore que 6 000 soldats de l’armée sont stationnés au Liban-Sud et que plus de 4 000 membres des FSI seront envoyés dans la bande frontalière le jour des municipales, il a souligné que «ce sont les besoins qui dictent le nombre». Expliquant la thèse du «complot» qui consiste à envoyer l’armée sur la ligne bleue, le chef du Parlement a déclaré : «Comme la libération est incomplète et que nous avons droit à la résistance, en envoyant l’armée sur la frontière on l’obligera à être confrontée aux Israéliens, notamment si une action de la Résistance est menée». Se penchant sur les élections municipales de dimanche prochain dans la bande frontalière, M. Berry a indiqué que «l’événement constitue une chance pour le développement de la région», tout en soulignant que «l’alliance entre Amal et le Hezbollah vise à consolider la position nationale contre Israël». Et le président de la Chambre d’inviter toutes les parties à prendre part aux élections municipales, en indiquant que l’alliance entre Amal et le Hezbollah empêche les partisans des deux mouvements chiites de présider les conseils municipaux ou d’occuper le poste de vice-président, et que le Hezbollah et Amal devraient avoir droit uniquement à deux représentants municipaux dans les villes et à un délégué municipal dans chaque village. «Ces mesures ont été prises pour ne pas décourager les autres partis et les habitants des localités à participer au scrutin», a noté M. Berry. «J’œuvre également pour qu’on parvienne à un consensus dans les localités sunnites, druzes et chrétiennes», a-t-il poursuivi. Commentant le code de procédure pénale, le président de la Chambre a indiqué que «le timing était bon pour l’amendement» et que les «lamentations à ce sujet ne sont que des moyens de pression sur le Conseil constitutionnel». «Dans une période à venir, ce même code sera amendé», a indiqué M. Berry en révélant pour la première fois que «10 à 12 articles de la loi devaient être modifiés, mais je n’ai accepté que les amendements votés le mois dernier».
«L’armée libanaise, avec environ plus de 6 000 soldats, est présente au Liban-Sud depuis les années 90. Et ceux qui appellent actuellement au déploiement des soldats libanais tout au long de la ligne bleue complotent contre l’armée», a indiqué hier le chef du Parlement Nabih Berry au cours d’un entretien avec le président du syndicat des journalistes Melhem Karam. M....