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Actualités - CHRONOLOGIES

Présidence - « Le Liban va bien », déclare le chef de l’État devant une délégation de Deir el-Qamar - Lahoud : J’ai choisi de travailler pour le peuple - et non pas d’être populaire

C’est à sa manière que le chef de l’État Émile Lahoud a tenté d’expliciter les événements des dix derniers jours et de rappeler, par la même occasion, et à tous, sa position. «Entre courir derrière la popularité et travailler pour le peuple, j’ai choisi cette dernière option. Parce que les intérêts de l’ensemble des Libanais priment sur n’importe quels autres, et il est important que le responsable sache et prenne conscience que donner au peuple et se sacrifier pour la nation devraient être, à ses yeux, les plus nobles des principes nationaux». S’exprimant devant une délégation d’habitants de Deir el-Qamar, venue le remercier, en sa résidence d’été de Beiteddine, d’avoir assisté à la messe en l’honneur de Notre-Dame du Tell, le n°1 de l’État a réaffirmé que «ce qui donne au Liban sa force, ce qui lui permet de renforcer sa place dans les instances régionales et internationales, c’est l’unité des Libanais. Quelles que soient leur croyance, leur appartenance et leur confession». Concernant les réconciliations que la Montagne a récemment connues, Émile Lahoud a assuré que celles-ci «ne se résumeront pas à une seule zone mais s’étendront à toutes les régions qui ont connu l’exode. Le Liban n’existera que s’il est pour tous, et c’est cette unité nationale qui est notre force. Et qui nous permettra de faire face à toutes les menaces – au défi économique notamment», a-t-il indiqué. Et le chef de l’État d’aller encore plus de l’avant : «Le Liban va bien. Et nous sommes capables de gérer ce qui se passe de temps en temps sur le plan interne grâce à une position nationale unifiée. Grâce à la redynamisation du climat d’entente. En créant une véritable équipe de travail, une équipe unifiée et dont la seule préoccupation est l’intérêt du Liban». Et d’appeler à la préservation des institutions nationales, «parce qu’elles sont, à l’instar d’une justice indépendante, des garanties pour le pays, pour ses habitants. Il n’y aura pas de retour en arrière, mais bien plutôt une véritable décision de dépasser ce qui est arrivé et de coopérer pour un meilleur avenir». La délégation de Deir el-Qamar, nombreuse et avec à sa tête l’avocat Riad Dib Nehmé, s’est entretenue avec le chef de l’État en présence du président du Conseil supérieur de la magistrature Mounir Honein, des membres du conseil municipal du fief chamounien, des moukhtars, des édiles, des hommes de religion. Riad Dib Nehmé, à l’issue de l’entretien, a déclaré que le général Lahoud était aujourd’hui «l’homme du dialogue par excellence, et ce pour toutes les parties, sans exception aucune». Souhaitant que ce dernier fasse de sa présence à la messe annuelle à Notre-Dame du Tell une habitude. Signalons enfin, parmi les autres visiteurs du palais présidentiel d’été de Beiteddine : l’ancien supérieur de l’Ordre des moines mariamites le père Saad Nemr, avec lequel le chef de l’État a évoqué le dossier des déplacés. Ainsi que le mohafez de la Békaa Milad el-Kareh, l’ancien commandant en chef de l’armée Victor Khoury et le juge d’instruction près le tribunal militaire Rachid Mezher.
C’est à sa manière que le chef de l’État Émile Lahoud a tenté d’expliciter les événements des dix derniers jours et de rappeler, par la même occasion, et à tous, sa position. «Entre courir derrière la popularité et travailler pour le peuple, j’ai choisi cette dernière option. Parce que les intérêts de l’ensemble des Libanais priment sur n’importe quels...