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Actualités - CHRONOLOGIES

Une table ronde parlementaire - dénonce les événements - de la semaine écoulée

Plusieurs députés ont participé à une table ronde organisée par l’hebdomadaire ad-Dabbour (à paraître demain) afin d’analyser les évènements qui se sont produits au cours de la semaine dernière, notamment l’arrestation par les services de renseignements de l’armée de plus de deux cents militants de l’opposition chrétienne, les atteintes aux libertés d’expression et de pensée ainsi que les agissements brutaux des SR. Les participants à la causerie ont convenu que «les évènements qui se sont déroulés au cours de la semaine dernière ont porté un sérieux coup aux libertés, à la démocratie ainsi qu’aux institutions étatiques». M. Farès Souhaid, député de Jbeil, a indiqué que «le président du Conseil, Rafic Hariri, a accepté l’amendement du nouveau code de procédure pénale de manière à donner l’impression qu’il y avait une force plus puissante que la sienne qui l’oblige à aller à l’encontre de ses convictions». Pour sa part, M. Farès Boueiz, député du Kesrouan, a affirmé que «les événements qui se sont déroulés au cours de la semaine dernière ont fait quatre victimes : la démocratie, les libertés, l’économie et les institutions étatiques». M. Ahmed Fatfat, député de Denniyé, a déclaré qu’«il avait honte d’être un député». «L’opinion publique n’a plus confiance dans les institutions», a-t-il ajouté, en précisant que «les évènements de la semaine dernière ne constituaient pas uniquement une menace pour les chrétiens, mais aussi pour tous les Libanais libres». M. Gébrane Tok, député de Bécharré, a estimé que «la vidéocassette montrant les aveux du conseiller politique du chef des Forces libanaises, Toufic Hindi, n’avait aucune importance». «La vérité éclatera au grand jour lorsque la justice mettra sa main sur cette affaire», a-t-il ajouté, en estimant que «ce qui s’est passé est une tentative de rétablir un équilibre entre les trois pôles du pouvoir». Enfin, M. Nabil Boustany, député du Chouf, a affirmé que «personne ne pourra mettre en échec la réconciliation nationale, qui s’est produite au Chouf lors de la visite du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir».
Plusieurs députés ont participé à une table ronde organisée par l’hebdomadaire ad-Dabbour (à paraître demain) afin d’analyser les évènements qui se sont produits au cours de la semaine dernière, notamment l’arrestation par les services de renseignements de l’armée de plus de deux cents militants de l’opposition chrétienne, les atteintes aux libertés...