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Actualités - CHRONOLOGIES

FESTIVAL DE BEITEDDINE - Dernières deux représentations ce soir et demain - « Notre-Dame de Paris », visuellement fort !

Ce soir, lundi 13 août et demain, mardi 14, la cour du palais de Beiteddine accueillera encore, pour deux dernières représentations, le grand spectacle musical de Luc Plamondon et Richard Cocciante Notre-Dame de Paris. Une installation techniquement impressionnante, des décors magiques, des voix puissantes et belles, des danseurs et acrobates époustouflants…Voilà quelques ingrédients de cette comédie musicale pleine de charme et d’énergie, à l’ambiance magique, qui émeut et qui plaît, comme cela a été démontré trois soirs de suite à Beiteddine, le week-end écoulé. La musique est belle et le public n’a pas besoin de plus de quelques minutes pour entrer au cœur de l’histoire. Qui, séquence après séquence, se dévoile, avec ses personnages, ses intrigues, ses émotions, ses rebondissements. Les scènes de groupe chorégraphiées sont particulièrement réussies (Les Sans-Papiers, La Fête des fous, La Cour des miracles, Le Val d’amour). Pleines de vie et de maîtrise, elles communiquent un joyeux enthousiasme. Une mention spéciale devrait d’ailleurs être attribuée aux danseurs et acrobates, merveilleux, qui sont pour beaucoup dans la réussite du spectacle. Autre mention spéciale pour les décors, étonnants, intelligemment pensés, et pour lesquels on n’a pas lésiné sur les moyens. Mur géant qui réserve bien des surprises, colonnes amovibles et gargouilles, cloches, roue, barreaux semblant tomber du ciel, grande cage… Pas de fausses notes pour le casting, côté voix et côté physique : Esmeralda (Nadia Bel), Quasimodo (Mario Pelchat), Phœbus (Richard Charest), Frollo (Jérôme Collet), Gringoire (Jean-François Breau), Clopin (Charles Biddle), Fleur-de-Lys (Marie-Ève Janvier)… ils sont tous très bons dans leurs rôles, convaincants, tellement humains. Tout en gardant l’esprit de l’œuvre de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris est un spectacle moderne où les touches d’actualité – dans les costumes, le texte ou la chorégraphie – ne surprennent pas, tant elles s’y inscrivent naturellement. Reste à rappeler qu’à Beiteddine, la comédie musicale de Plamondon et Cocciante est jouée pour la première fois en plein air. Et, même si le son perd par moment de sa netteté, le jeu vaut la chandelle et le spectacle gagne en poésie. Notre-Dame de Paris vient clôturer en beauté le Festival de Beiteddine 2001. Un beau spectacle, pour tous, qui fait joliment se rejoindre passé et présent, classique et moderne. Une belle aventure également pour une équipe jeune et talentueuse, proche du public.
Ce soir, lundi 13 août et demain, mardi 14, la cour du palais de Beiteddine accueillera encore, pour deux dernières représentations, le grand spectacle musical de Luc Plamondon et Richard Cocciante Notre-Dame de Paris. Une installation techniquement impressionnante, des décors magiques, des voix puissantes et belles, des danseurs et acrobates époustouflants…Voilà quelques...