Rechercher
Rechercher

Actualités - DISCOURS

Tournée pastorale - « Que Dieu pardonne à ceux qui furent la cause des différends » - Sfeir à Moukhtara : Nous applaudissons à la relation amicale qui lie aujourd’hui les fils du Chouf

«Nous remercions Walid bey Joumblatt pour l’accueil qu’il nous a réservé et nous sommes heureux d’être présents dans cette maison que nous visitons pour la première fois», a affirmé le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Moukhtara. «La relation qui s’est tissée entre cette maison et l’évêché maronite, voire même le patriarcat maronite, est vieille. Il suffit de mentionner votre grand-mère, Mme Nazira Joumblatt, dont le nom est devenu synonyme de sagesse, d’éveil et de maestria politique. Elle a su comment préserver une relation de respect mutuel avec les évêques qui se sont succédé à ce poste, dont nous ne mentionnerons que Mgr Aghostine Boustany, fils de Deir el-Qamar, son successeur, Mgr Antonios Khoreiche, notre prédécesseur au patriarcat, fils du Liban-Sud», a-t-il ajouté, s’adressant à M. Joumblatt. «Que dire de votre regretté père Kamal bey que nous avons connu lors de ses visites au patriarcat et qui avait une relation étroite avec le patriarche Boulos Boutros Meouchy, fils du village voisin Jezzine. Qui ignore que Kamal bey a été la victime de sa sincérité avec lui-même et de sa franchise, un homme dont les intentions ont toujours été en harmonie avec ses positions. Ses écrits en français et en arabe sont là pour montrer l’étendue de ses connaissances, de son éducation et de son style littéraire. Il a passé la plupart de ses années d’études au Collège de Aïntoura, et de son adolescence dans le Kesrouan», a indiqué le prélat maronite. «Et si, à un certain moment, il y a eu une accumulation de nuages noirs dans le ciel de ces relations amicales, nous pouvons répéter ce que certains d’entre nous ont pris l’habitude de dire dans ces cas-là : “Que Dieu pardonne à ceux qui en furent la cause”. Nous applaudissons aujourd’hui à la relation amicale qui lie les fils du Chouf, dont la plupart ont oublié les malheurs et les souffrances, les déplacements de la population et les destructions qui nous sont tombées dessus à tous. Et s’il y en a certains qui n’ont pas encore eu vent de la douceur de la réconciliation, nous espérons qu’ils pourront en profiter grâce à vos efforts, pour que la joie soit dans tous les cœurs et dans tous les esprits», a poursuivi Nasrallah Sfeir, s’adressant toujours au leader druze. «Nul n’ignore qu’une nation ne peut se relever qu’à travers les efforts réunis de ses fils. Ils doivent s’exprimer en toute sincérité et clamer haut la vérité, la seule à pouvoir sauver. Voilà ce que vous clamez tout haut, conformément au vieil adage connu : “Ton ami est celui qui te dit la vérité”». «Nous appelons tous les Libanais à unifier les rangs et à unir leurs positions sur les constantes pour préserver le climat de liberté, de valeurs humaines et de respect des droits de l’homme qui particularise cette nation», a-t-il conclu.
«Nous remercions Walid bey Joumblatt pour l’accueil qu’il nous a réservé et nous sommes heureux d’être présents dans cette maison que nous visitons pour la première fois», a affirmé le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Moukhtara. «La relation qui s’est tissée entre cette maison et l’évêché maronite, voire même le patriarcat maronite, est vieille. Il suffit...