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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Joumblatt à « L’Orient-Le Jour » : - C’est aux trois présidents de prendre, maintenant, la relève

On va essayer d’éviter le mot «historique», si vous le voulez bien… «Vous savez, c’est réellement historique. Cette première visite à Moukhtara d’un patriarche maronite efface les séquelles de 1860, de 1982…» Walid Joumblatt, quelques petites heures avant l’arrivée de son «complice national» Nasrallah Sfeir, est sur la place centrale de son palais. Une place vide pour l’instant. Ses invités déjeunent en haut, et lui, il gère. Avec une incroyable distanciation : cet homme est en train de réécrire l’histoire, de la dompter, et rien ne le fera ciller. Du moins pour l’instant. Parce qu’au fur et à mesure que l’arrivée de l’homme de Bkerké approche, Walid bey devient de plus en plus conscient de l’importance de la chose. Pour L’Orient-Le Jour, il parle… «La nouvelle jeunesse libanaise est plus apte à comprendre, à coexister, à pardonner, que les anciennes générations, qui sont plus complexées». L’important c’est l’effet boule de neige, non ? «Les Sudistes l’attendent. Il ira. Mais plus tard. Il ira entamer une réconciliation entre les chiites et une partie des chrétiens. C’est à lui de choisir le timing». Qu’est-ce qu’il reste à faire maintenant ? Il faut continuer, faire en sorte de dépasser la région, non ? «Bien sûr, il y a une relève à prendre. Et je pense que c’est aux trois présidents de le faire maintenant». À bon entendeur…
On va essayer d’éviter le mot «historique», si vous le voulez bien… «Vous savez, c’est réellement historique. Cette première visite à Moukhtara d’un patriarche maronite efface les séquelles de 1860, de 1982…» Walid Joumblatt, quelques petites heures avant l’arrivée de son «complice national» Nasrallah Sfeir, est sur la place centrale de son palais. Une place...