Actualités - CHRONOLOGIES
Du matérialisme à la dépression
le 05 juillet 2001 à 00h00
Des millions de personnes rêvent peut-être de posséder des objets de marque ou une voiture de sport, mais le besoin impérieux de possessions matérielles peut engendrer dépression et colère, révèle une étude. Des universitaires australiens ont montré qu’il existe une corrélation entre le matérialisme – ou une «préoccupation excessive» pour les choses matérielles – et des phénomènes psychologiques négatifs.S’il est certes impossible d’acheter l’amour, il existe pourtant des preuves scientifiques de ce truisme, explique Shaun Saunder, l’un des auteurs de cette étude menée par l’Université de Newcastle, en Australie. Selon Saunder, l’une des causes de dépression parmi les consommateurs convaincus tient au fait que l’objet qu’ils acquièrent a tendance à se déprécier rapidement. Cependant désirer une voiture de sport n’engendrera pas forcément un problème psychologique, parce que les passionnés pourront trouver un véritable intérêt dans ses performances ou dans les détails de sa fabrication. Mais, dans la plupart des cas, les gens utilisent ce qu’ils possèdent pour définir leur place dans la société. Cela s’applique à la fois aux «riches» et aux «pauvres», a précisé Saunder. Donc, avant de proposer un shopping pour se changer les idées, les thérapeutes devraient réfléchir. «La possession peut donner à quelqu’un un sentiment de contrôle, mais l’étude montre que le matérialisme a des conséquences négatives sur le bien-être», a-t-il conclu.
Des millions de personnes rêvent peut-être de posséder des objets de marque ou une voiture de sport, mais le besoin impérieux de possessions matérielles peut engendrer dépression et colère, révèle une étude. Des universitaires australiens ont montré qu’il existe une corrélation entre le matérialisme – ou une «préoccupation excessive» pour les choses matérielles –...
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