Variétés - Patrick Bruel menacé de poursuites

Le We Group, organisateur du concert que Patrick Bruel devait donner aujourd’hui à Beyrouth, a annoncé hier que le chanteur français l’avait annulé après avoir reçu des menaces et qu’ils le poursuivraient en justice s’il ne revenait pas sur sa décision. «Nous allons engager des poursuites judiciaires à Paris s’il n’honore pas ses obligations ou s’il ne revient pas sur sa décision d’annuler le concert», a déclaré à l’AFP l’avocat de l’agence We Group, Roy Madkour. M. Madkour a ajouté que l’agence avait «déjà envoyé» à la vedette française «une sommation légale le 29 juin, un jour après qu’il eut annoncé qu’il n’assurerait pas le concert» prévu mercredi soir à l’hippodrome de Beyrouth. Selon le propriétaire de We Group, Richard Pharaon, l’impresario de M. Bruel leur a envoyé deux lettres le 28 juin les informant que le chanteur avait reçu des «menaces» lui faisant courir un danger «et pas uniquement sur le territoire libanais». «Dans d’autres lettres qui ont suivi, le motif invoqué est l’existence d’un état de guerre entre le Liban et Israël», a indiqué M. Pharaon. «Ces raisons sont nulles, inappropriées et infondées. Nous ne comprenons vraiment pas. Ses lettres contenaient même des extraits de journaux sur des incidents aux frontières survenus après la lettre dans laquelle il annonçait son désistement !», a-t-il ajouté. M. Pharaon a surtout regretté que Patrick Bruel «annule à la dernière minute un concert qui devait être l’un des événements marquants précédant le sommet de la francophonie» prévu en octobre. «Plus de 40 chefs d’État assistent au sommet, et des stars importantes comme Sting et Elton John vont donner des concerts cet été au Liban. Il n’y a vraiment pas de danger», a affirmé M. Pharaon.