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Actualités - CHRONOLOGIES

La décision de licenciement sera appliquée, affirme le gouvernement -

L’affaire de la MEA et, plus particulièrement, les violents incidents qui se sont produits hier matin devant le siège central de la compagnie n’ont pas été explicitement évoqués dans le communiqué officiel du Conseil des ministres qui s’est tenu hier soir sous la présidence du président Émile Lahoud. Il n’en demeure pas moins que ce dossier explosif a été longuement discuté lors de la séance ministérielle. Plusieurs membres du gouvernement ont notamment dénoncé la politisation intempestive des manifestations organisées hier par les employés touchés par les licenciements collectifs. Les ministres en question ont souligné à ce propos qu’une contestation à caractère purement social et revendicatif est compréhensible et normale, mais ce qui est inadmissible, selon eux, c’est la politisation de cette affaire de la part de fractions représentées au sein du gouvernement. Les membres du gouvernement qui ont soutenu ce point de vue ont relevé que le ministre du Travail Ali Kanso (membre du PSNS, dont l’un des députés a participé à la manifestation d’hier) fait partie de la commission d’arbitrage formée en vue de trancher les cas litigieux et à ce titre, il pourrait donner son point de vue concernant le cas des employés qui s’estiment lésés. À la suite du débat engagé sur ce plan, le Conseil des ministres est convenu que le comportement des manifestants devant et à l’intérieur du siège de la MEA, hier, est condamnable. Affirmant qu’il ne saurait être question de céder sous la pression de la rue, le gouvernement a réaffirmé que sa décision précédente concernant le licenciement de près de 1 400 employés en surnombre est irrévocable. Cette position a été exposée en toute franchise par le ministre de l’Information Ghazi Aridi, en réponse aux questions des journalistes, à l’issue de la séance du cabinet. Pressé de questions sur ce plan, M. Aridi a souligné, sans détours, que l’attitude des manifestants est totalement inadmissible. Précisant que le gouvernement n’a jamais eu l’intention de léser une quelconque partie, M. Aridi a rappelé que les employés licenciés ont obtenu des indemnités qu’aucun salarié n’aurait encaissées dans d’autres sociétés. M. Aridi a réaffirmé sur ce plan que la décision du Conseil des ministres relative aux licenciements sera appliquée contre vents et marées. Il a tenu à préciser à ce propos que cette position constitue non pas un point de vue personnel, mais bel et bien l’attitude de l’ensemble du gouvernement. M. Aridi a, d’autre part, souligné que nul ne remet en cause le droit des contestataires à manifester ou à exprimer leur point de vue, mais c’est le recours à la violence qui est condamné par le gouvernement. Le ministre de l’Information a relevé sur ce plan qu’un tel comportement porte préjudice à la réputation du Liban dans les circonstances présentes.
L’affaire de la MEA et, plus particulièrement, les violents incidents qui se sont produits hier matin devant le siège central de la compagnie n’ont pas été explicitement évoqués dans le communiqué officiel du Conseil des ministres qui s’est tenu hier soir sous la présidence du président Émile Lahoud. Il n’en demeure pas moins que ce dossier explosif a été longuement...