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Actualités - OPINIONS

Fraternité, confraternité. C’est un fier service qu’en se repliant les Syriens rendent à nos services. En effet, ils n’ont plus besoin de protéger le protecteur. D’installer des cordons sanitaires pour bloquer les razzias de jeunes nationalistes en colère. Régulièrement lancés contre les guérites étrangères fichées au cœur des hauts lieux qui symbolisent la patrie, une et unique. On remarquera cependant, au passage, que notre État revigoré a commis jeudi un étonnant lapsus. Un de plus : pourquoi et comment l’annonce du redéploiement n’est pas revenue au ministère de l’Information. Ou à la présidence du Conseil. Le fait que le communiqué émanât d’une des directions de l’armée (même pas du ministère de la Défense ou du commandement) sous-entend que le reflux, d’ailleurs partiel, est d’ordre purement technique. Sans rien de politique. Et alors, on n’aura rien fait. Voire, comme l’affirme Aoun, il ne s’agirait que de la poudre aux yeux. Mais en seconde lecture immédiate, on ne peut s’empêcher de penser que, dans le contexte, il est aussi évident que personne ne doit perdre la face. Et que le facteur politique marque de son empreinte tout pas en avant. Ou en arrière. Il faut donc attendre et voir. Et si l’on peut, un peu prévoir. Ce qu’il y aura devant. En fonction de ce qu’il y a vraiment derrière.
Fraternité, confraternité. C’est un fier service qu’en se repliant les Syriens rendent à nos services. En effet, ils n’ont plus besoin de protéger le protecteur. D’installer des cordons sanitaires pour bloquer les razzias de jeunes nationalistes en colère. Régulièrement lancés contre les guérites étrangères fichées au cœur des hauts lieux qui symbolisent la patrie,...