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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Vie politique - Le ministre de l’Information dénonce le recours aux « Services » - Aridi pour un dialogue ouvert à tous et des relations « saines » avec Damas

Le ministre de l’Information Ghazi Aridi a procédé à une évaluation de la situation au regard des menaces qu’Israël continue de faire peser sur le Liban, de la politique et de l’économie. Pour lui, il n’existe pas de miracle sur le plan économique que les dissensions politiques internes ne font qu’agraver et le salut ne réside que dans le dialogue. M. Aridi s’exprimait hier à Ketermaya, au cours d’une cérémonie en souvenir du massacre qui s’est déroulé dans cette localité où 40 personnes ont été tuées et 150 autres blessées par les bombardements israéliens lors de l’invasion de 1982. Le ministre de l’Information a affirmé que «la majorité des Libanais est convaincue de la nécessité de parer aux dangers de la situation, même si chacun possède sa propre optique des moyens à engager». Mais, a-t-il ajouté, «certaines parties persistent à refuser le dialogue, ne sont pas convaincues de la nécessité d’un dialogue libano-syrien et veulent ignorer l’existence d’une Constitution stable mise au point à Taëf. Ces parties, qui ont adopté certaines options, ne représentent qu’une tranche infime de la population (...). Si cette situation persiste, elle ne pourra qu’aboutir à une déstabilisation du pays où les différentes parties en présence se retrouveront en conflit permanent sur tous les plans». Au niveau des relations libano-syriennes, M. Aridi a constaté «avec satisfaction» que «les déclarations affirmant que personne au Liban ne désire nuire à la Syrie ont largement contribué à assainir l’atmosphère marquée par des accusations de traîtrise et de collaboration avec l’ennemi qui ne peut que nuire aux relations libano-syriennes. Nous avons le plus grand besoin de relations saines avec la Syrie pour faire échec aux prises de position de certains qui, par le biais de malentendus, cherchent à servir leurs propres intérêts et non ceux des deux pays». Il a également exprimé l’espoir de voir se raffermir et se développer «le consensus autour du rôle dévolu au président de la République, au gouvernement et aux institutions constitutionnelles dans l’établissement d’un dialogue interlibanais. Ce dialogue doit nécessairement englober l’ensemble des parties libanaises concernées et prendre en considération leurs points de vue». M. Aridi, qui a rendu hommage aux services sécuritaires au niveau de la protection des Libanais, a toutefois mis en garde contre le dépassement de leurs prérogatives, assurant que «comme toutes les institutions étatiques, ces Services, que nous finançons en notre qualité de contribuables, ne peuvent en aucun cas être utilisés par une partie au détriment des autres». En ce qui concerne le problème des écoutes téléphoniques, il a assuré que «le Liban ne peut qu’être la patrie des libertés. Nous continuerons à nous opposer à toute atteinte aux libertés, tout comme nous l’avons fait en faveur des syndicats, des étudiants et de la presse. La particularité du Liban réside dans sa diversité intellectuelle, culturelle et politique que nous devons préserver». Sur le plan économique, M. Aridi a assuré que «personne ne doit s’imaginer qu’il existe un plan défini dans le temps pour sortir le pays de la crise», rappelant la déclaration ministérielle selon laquelle il s’agit d’«une tentative sérieuse de surmonter la crise de manière graduelle». Il a affirmé que «la stabilité politique est nécessaire à la politique de redressement face à laquelle aucun obstacle ne doit être posé», ajoutant que toute tentative de règlement de comptes ne peut être qu’au détriment du Liban.
Le ministre de l’Information Ghazi Aridi a procédé à une évaluation de la situation au regard des menaces qu’Israël continue de faire peser sur le Liban, de la politique et de l’économie. Pour lui, il n’existe pas de miracle sur le plan économique que les dissensions politiques internes ne font qu’agraver et le salut ne réside que dans le dialogue. M. Aridi...