Justice - Raymond Sarkis en état d’arrestation - Le dossier transmis au bureau - de lutte contre les stupéfiants

Nouveau développement dans l’affaire de l’enlèvement il y a quelques jours, dans des circonstances mystérieuses, de l’homme d’affaires Raymond Sarkis. Le dossier a été transmis au bureau de lutte contre les stupéfiants qui doit procéder sous peu à l’interrogatoire de Raymond Sarkis, maintenu depuis jeudi soir en état d’arrestation préventive pour les besoins de l’enquête. L’homme d’affaires avait été enlevé dimanche et avait affirmé le lendemain avoir échappé à ses ravisseurs. Jeudi soir, il avait été mis en état d’arrestation. La décision de saisir le bureau des stupéfiants de cette affaire a été prise par le procureur général du Mont-Liban Jean Fahd, qui a procédé pendant plus de quatre heures à une confrontation entre Raymond Sarkis et ses deux ravisseurs présumés, Adib Khoury et Badaoui Antoune, alias «al-Dankoura». Au terme de cette confrontation, l’homme d’affaires et les deux ravisseurs présumés ont été maintenus en état d’arrestation et déférés devant le bureau de lutte contre les stupéfiants. Selon certaines informations, Raymond Sarkis aurait été lié à un trafic de stupéfiants et son enlèvement serait dû à un différend portant sur une cargaison de 60 kilogrammes d’héroïne d’une valeur de 3 millions de dollars. Au cours de son interrogatoire, hier, Raymond Sarkis a catégoriquement démenti être impliqué dans un quelconque trafic de stupéfiants. Les avocats assurant sa défense ont, d’autre part, publié un communiqué soulignant que leur client «n’a jamais été impliqué dans des opérations louches ou dans des transactions commerciales illégales».