Échos de Cannes -

– Présence libano-arabe fort remarquée sur la Croisette et dans la baie de Cannes. D’abord grâce au Phocea de Mona Ayoub et au Lady Moura, le cent mètres de son ex-époux, le milliardaire séoudien Nasser al-Rashid. Ensuite, sur la plus célèbre corniche du monde où journalistes et autres amateurs de cinéma de chez nous ne rataient aucune manifestation en salle ou en marge des projections. – Après avoir essuyé un refus de la capitainerie du port de Cannes d’autoriser le Lady Moura à occuper un des quais, Nasser al-Rashid s’est révolu à maintenir son yacht dans la baie de Cannes. Au lendemain de son arrivée, surprise plutôt désagréable : M. Al-Rashid voit, à quelques encablures, le Phocea pénétrer dans le port pour y accoster sans difficulté et y accueillir ses invités. Protestation, contestation, intervention, notamment de diplomates séoudiens, rien n’y fit et la Chambre de commerce de Cannes, organisme dont dépend le port de la ville, est restée sur ses positions sans donner la moindre explication. – Autre désagrément sur le Lady Moura. À la faveur d’une réception donnée à bord en l’honneur de Jean-Claude Van Damme (la nouvelle épouse de Nasser al-Rashid est une compatriote de l’acteur), plusieurs dizaines de jeunes excités sont allés à l’abordage, semant la confusion sur les ponts dans les salons du yacht. La police de Cannes ayant refusé de venir à la rescousse, n’étant pas compétente pour intervenir à bord, ce sont les membres de l’équipage qui ont dû évacuer manu militari les intrus parmi lesquels figuraient de véritables holligans particulièrement éméchés. – Côté Croisette, rencontrés pêle-mêle des compatriotes et des amis arabes, journalistes et amateurs de cinéma, Ghassan et Nayla Abdel-Khalek, Joe Kassis, Sami Kleib, May et Jimmy Bohsali, Hoda Abdel-Rahman, Raya Daoud, Alice Eddé, Saïd Ayass, Sana Sabbagh et d’autres visages connus. – Dans un des salons du Carlton, une réception qui n’avait rien à voir avec le festival proprement dit. Il s’agissait de Yeslam Ben Laden qui célébrait, avec une centaine d’invités venus avec lui de Genève à bord de son jet privé, sa toute récente naturalisation comme citoyen helvétique. – Dîner de gala samedi soir dans le salon «Croisette» du Majestic où Caroline Gruosi-Scheufele, vice-présidente de Chopard (partenaire officiel du Festival de Cannes pour la quatrième année consécutive), remettait un trophée spécial aux révélations féminime et masculine du cinéma de l’an 2000, à savoir Audrey Tautou et Edouardo Noriega. C’est Emmanuelle Béart qui a remis le prix aux gagnants désignés par un jury comprenant Caroline Gruosi-Scheufele et de journalistes du magazine Studio, partenaire de l’opération. Un bon nombre de clients libanais et arabes de Chopard étaient dans la salle ainsi que des vedettes et des cinéastes égyptiens.