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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Lecourtier : Notre analyse de la situation régionale n’est pas “ très gaie ”

Telle que la décrit l’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, la situation régionale est loin d’être encourageante. «Le climat n’est pas favorable. C’est le moins qu’on puisse dire parce qu’il n’y a pas vraiment d’interlocuteurs disposés à relancer le processus de paix», a-t-il déclaré au terme d’un entretien samedi avec le Premier ministre Rafic Hariri. «Dans ces conditions, nous sommes évidemment obligés d’être extrêmement vigilants à l’égard de chaque manifestation de violence parce qu’elle peut dégénérer en escalade. Et là dessus, le président (Hariri) est tout à fait de notre avis ; donc notre analyse politique n’est pas très gaie», a ajouté M. Lecourtier. En revanche, sur le plan économique, l’ambassadeur de France estime que le Liban a «des chances» de se redresser. Et de préciser : «Il y a un plan de soutien international au Liban avec différents pays et organisations financières qui se mobilisent en sa faveur. D’ailleurs, la France pousse dans ce sens. Mais cela ne peut marcher que s’il y a des signes favorables». «Si, au contraire, on a l’impression que la situation se détériore et que le Liban régresse économiquement, la générosité des financiers sera évidemment limitée», a-t-il poursuivi. Selon M. Lecourtier, «il y a deux choses importantes» dans ce cadre : d’abord, le Liban doit donner l’impression qu’il y a «des perspectives de redémarrage de l’activité» économique et qu’il est à même, d’autre part, de «régler le problème des dettes». «Cela implique que le plan général d’action du gouvernement soit mis en œuvre et que les fameuses privatisations aient lieu», a-t-il dit, précisant à ce sujet que «le président Hariri a des chiffres très importants en tête». Pour l’ambassadeur de France, les choses sont claires : «Il y a un certain nombre de dispositions à prendre pour que l’État gagne mieux sa vie. M. Hariri m’a affirmé que la TVA serait mise en œuvre en janvier prochain». M. Lecourtier a souligné enfin l’importance de la stabilité pour que la situation s’améliore dans le pays.
Telle que la décrit l’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, la situation régionale est loin d’être encourageante. «Le climat n’est pas favorable. C’est le moins qu’on puisse dire parce qu’il n’y a pas vraiment d’interlocuteurs disposés à relancer le processus de paix», a-t-il déclaré au terme d’un entretien samedi avec le Premier ministre...