Le PSNS et le PCL mettent en garde contre les licenciements collectifs

À l’occasion de la fête du Travail, le Parti syrien national social et le Parti communiste libanais ont publié des communiqués dans lesquels ils ont tous deux insisté sur la dégradation de la situation socio-économique et mis en garde contre les licenciements collectifs, «qui accroissent le nombre des chômeurs». Le PSNS a plaidé en faveur d’un «dialogue économique entre les forces partisanes, économiques et sociales dans le but de trouver des solutions à court et à long terme à la crise dans laquelle le pays se débat». Il a jugé nécessaire que «le Conseil économique et social assume son rôle et fournisse (à l’État) les études et les statistiques sur base desquelles une politique économique peut être établie». Après avoir mis l’accent sur «la consolidation du mouvement syndical», le PSNS a affirmé son opposition à «la politique de licenciements collectifs arbitraires, qui ne fait qu’aggraver les problèmes de la population et gonfler le nombre de chômeurs au Liban». La même idée a été développée par le PCL, qui a aussi noté dans son communiqué une «exacerbation des pressions économiques sur la majorité des Libanais, une régression des opportunités de travail et un accroissement du mouvement d’émigration». Le PCL, qui a aussi déploré la crise politique due, selon lui, «aux dissensions des gens du pouvoir et aux entraves devant le processus de dialogue et d’entente», a appelé à «un changement sérieux et tangible des orientations socio-économiques du gouvernement». En soirée, la Fédération nationale des syndicats des ouvriers et des travailleurs au Liban a organisé une retraite aux flambeaux de Mousseitbé au Phare. Elle doit tenir aujourd’hui un meeting oratoire au complexe balnéaire du Long Beach à Manara.