Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Communautés - Farès : « Les maronites sont la pierre angulaire de l’édifice libanais » - Sfeir : « Nous souhaitons pour le Liban ce que la Syrie - souhaite pour elle-même »

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a affirmé hier qu’il souhaite pour le Liban ce que la Syrie souhaite pour elle-même : la souveraineté, l’indépendance et la libre décision. Le chef de l’Église maronite a par ailleurs fustigé la corruption administrative, «qui porte à de hautes fonctions administratives des individus dont le seul souci est de jouir des avantages de leurs fonctions, mais en négligent les devoirs». Le patriarche, qui s’exprimait à la fin de son homélie dominicale, consacrée à la formation intellectuelle des jeunes , a estimé que les nouvelles du licenciement de centaines de salariés de la MEA est la conséquence d’une «irresponsabilité partagée» entre ces salariés et leur employeur, qui les a nommés à des postes sans exiger d’eux, en contrepartie, un service. «C’est là une illustration frappante de notre éducation déficiente», a-t-il conclu. Par ailleurs, prenant la parole devant ses visiteurs, le patriarche a, une fois de plus, affirmé le droit du Liban à exercer sa souveraineté, son indépendance et sa libre décision, sans pour autant devenir hostile à la Syrie, bien au contraire. «Mais, a-t-il insisté, il est du droit des Libanais, comme il est du droit des Syriens, de gérer leurs propres affaires de manière indépendante». «Il est du droit des Libanais de faire parvenir au sommet du pouvoir la personne qui leur semble bonne, a insisté le patriarche. Les Libanais doivent s’occuper du Liban et les Syriens de la Syrie. Les Libanais n’ont pas à se rendre ici ou là pour accéder à un poste. Il faut mettre un terme, une fois pour toutes, à cet état de fait». Et le patriarche d’insister, auprès des délégations et de ses visiteurs venus de régions chrétiennes que «le Liban n’est pas seulement aux chrétiens, mais aux chrétiens et aux musulmans. Nous espérons que tous se comporteront en conséquence et qu’entre eux règne l’entente, la solidarité, l’affection et la paix de l’esprit». Notons que le patriarche Sfeir a reçu hier une délégation du Courant patriotique libre au Kesrouan et au Metn, comprenant notamment les parents de quatre membres du courant arrêtés : Samer Moussa, Tanios Hobeika, Roch Mehanna et Alain Oueiss. Samedi, le chef de l’Église maronite avait reçu la visite du vice-président du Conseil des ministres Issam Farès , qui a affirmé que «les maronites sont la pierre angulaire de l’édifice libanais et c’est à eux que revient le mérite d’avoir donné au Liban le visage civilisateur». «Le Liban, a ajouté M. Farès, ne peut appartenir à une communauté et pas à l’autre, car sa raison d’être est cette richesse que nous devons sauvegarder avec tout ce qu’elle représente de valeur, de poids historique et de patrimoine».
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a affirmé hier qu’il souhaite pour le Liban ce que la Syrie souhaite pour elle-même : la souveraineté, l’indépendance et la libre décision. Le chef de l’Église maronite a par ailleurs fustigé la corruption administrative, «qui porte à de hautes fonctions administratives des individus dont le seul souci est de jouir...