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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Lahoud : Aucun lien entre l’aide au Liban et la sécurité d’Israël

Lors de son entretien avec le chef de la diplomatie française, le président Lahoud a insisté sur le fait que Beyrouth refusait d’établir un lien entre l’aide au Liban et la sécurité d’Israël à travers le déploiement de l’armée à sa frontière avec l’État hébreu. Il a affirmé dans ce cadre que la décision de Beyrouth à cet égard était «claire et irrévocable». Du reste, le chef de l’État a expliqué à M. Védrine que les forces de sécurité libanaises présentes au Sud assuraient «la sécurité et la stabilité aux habitants libanais». Il a en outre estimé que «la force ne peut aboutir à un règlement du conflit arabo-israélien. La seule solution est de revenir à la table des négociations sur base du principe de la terre contre la paix», a-t-il dit avant d’ajouter à l’adresse du ministre des AE : «Avant même que je ne prenne en charge la fonction présidentielle, j’ai toujours dit que les solutions partielles ne peuvent conduire à la paix. Les événements ont prouvé que j’avais raison. Preuve en est, le sort des accords d’Oslo». Le président Lahoud a estimé d’autre part que la France et les pays de l’Union européenne devaient «jouer un rôle essentiel pour sortir le processus de l’impasse». Enfin, selon des sources proches de Baabda, le chef de l’État a affirmé que le Liban ne pouvait plus accepter que la question des fermes de Chebaa soit considérée comme relevant de la résolution 242. Selon lui, elle relève en effet de la 425.
Lors de son entretien avec le chef de la diplomatie française, le président Lahoud a insisté sur le fait que Beyrouth refusait d’établir un lien entre l’aide au Liban et la sécurité d’Israël à travers le déploiement de l’armée à sa frontière avec l’État hébreu. Il a affirmé dans ce cadre que la décision de Beyrouth à cet égard était «claire et...