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Actualités - CHRONOLOGIES

Des résultats assez positifs sur le plan économico-financier

L’entretien du Premier ministre Rafic Hariri avec le directeur du Fonds monétaire international (FMI) Horst Koehler – qui a eu lieu mardi dernier à Washington – pourrait donner lieu à des résultats assez positifs pour le Liban. Sur le plan économique, évidemment. Le FMI, contrairement à la Banque mondiale, ne donne pas d’argent, du moins pas à des pays comme le Liban, puisque ses critères sont particulièrement rigoureux et très spécifiques. «Ce que le FMI peut faire par contre, et c’est énorme, c’est de ne pas mettre d’obstacles face aux tentatives du Liban d’alléger sa dette ou de récolter des crédits. Le FMI est un peu, dans ce cas-là, un organisme consultatif de dernier plan», a expliqué à L’Orient-Le Jour une source ministérielle présente dans la capitale US. Et ce qui a été entendu et pressenti à Beyrouth s’est un peu plus confirmé à Washington, toujours selon ces mêmes sources. Il semblerait ainsi de plus en plus probable que «le FMI, encouragé voire même impressionné par les initiatives du gouvernement Hariri sur le plan économico-financier, ait nettement changé d’avis, et en faveur du Liban». Tout aussi importantes, la réunion qui a regroupé le Premier ministre et le secrétaire au Trésor Paul O’Neill, ainsi que celle entre les ministres des Finances et de l’Économie Fouad Siniora et Bassel Fleyhane, et le sous-secrétaire à l’Économie et à l’Agriculture Allan Larson. «Les deux secrétariats ont dû recevoir des indications très claires en provenance de la Maison-Blanche, pour faire plus qu’écouter, simplement, les Libanais. Et ils ont été informés en détail de la situation économique au Liban, puisque contrairement à la Banque mondiale ou au FMI, ils ne sont pas particulièrement au courant de ce qui se passe à ce niveau sur les 10 452 km2 d’un petit pays du Moyen-Orient. Il ne faut pas oublier que dans ces cas-là, aucune décision n’est prise au cours de ces entretiens. C’est un processus de longue haleine», a indiqué à L’Orient-Le Jour une source ministérielle présente à Washington. Espérons que les ministres en question ont parlé aux Américains comme ces derniers le font, et le pensent. C’est-à-dire en termes de marché.
L’entretien du Premier ministre Rafic Hariri avec le directeur du Fonds monétaire international (FMI) Horst Koehler – qui a eu lieu mardi dernier à Washington – pourrait donner lieu à des résultats assez positifs pour le Liban. Sur le plan économique, évidemment. Le FMI, contrairement à la Banque mondiale, ne donne pas d’argent, du moins pas à des pays comme le Liban,...