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Actualités - CHRONOLOGIES

Sin el-Fil perd sa mémoire

Sin el-Fil serait-elle en train d’effacer sa mémoire ? Et sa dignité ? Il fut un temps où, fière de l’un des siens, le RP Youssef Hayeck, premier martyr du Liban pour ses convictions (6 mai 1915), elle lui érigeait un buste sur une place qui porte encore son nom. Aujourd’hui exit le buste, remplacé par une sculpture anonyme de facture moyenne. Exit donc la mémoire. S’agirait-il d’une querelle de clocher ou d’une histoire de «noufouz» local de parvenus politiques devenus légion dans ce pays, que le changement même du nom de la place s’inscrirait dans la logique des choses. Parce que c’est dans la mémoire, que semblent renier les nouveaux édiles de Sin el-Fil, qu’on puise la vraie élégance. Exit donc la reconnaissance. Car, faudrait-il rappeler, pour le souvenir et pour l’histoire, que pendant plus de 50 ans, le Dr Sélim Hayeck (décédé en 1997) a été, par son inlassable dévouement, une véritable institution médicale non seulement pour Sin el-Fil, mais aussi pour plusieurs localités environnantes. Son fils, également médecin, essaye d’honorer le flambeau. N’est-ce pas d’ailleurs en hommage à son grand-père que ce dernier vient d’être décoré par le chef de l’État ! L’histoire est faite de mémoire aussi et surtout, messieurs les nouveaux édiles de Sin el-Fil. Qui n’en a pas n’existe pas. Dommage pour Sin el-Fil.
Sin el-Fil serait-elle en train d’effacer sa mémoire ? Et sa dignité ? Il fut un temps où, fière de l’un des siens, le RP Youssef Hayeck, premier martyr du Liban pour ses convictions (6 mai 1915), elle lui érigeait un buste sur une place qui porte encore son nom. Aujourd’hui exit le buste, remplacé par une sculpture anonyme de facture moyenne. Exit donc la mémoire....