Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

SOCIAL - La Semaine mondiale de la surdité - Mme Lahoud aux malentendants : - « Foncez sans hésitation dans la vie active »

Mme Andrée Lahoud a encouragé les malentendants à «foncer dans la vie active, sans hésitation et sans crainte», durant la cérémonie qui a été organisée hier au palais présidentiel de Baabda, à l’occasion de la Semaine mondiale des malentendants. Étaient notamment présents, la présidente de l’Association libanaise pour les handicapés Mme Randa Berry, les ministres de l’Information Ghazi Aridi, du Travail Ali Kanso et des Affaires sociales Assaad Diab, ainsi que MM. Mtanios Halabi et Walid Ammar, représentant respectivement les ministres de l’Éducation nationale et de la Santé, la directrice générale du ministère des Affaires sociales, le représentant de l’Unicef au Liban et les responsables des associations et des écoles qui s’occupent des personnes malentendantes. Les allocutions prononcées pour l’occasion étaient axées sur les démarches adoptées et les programmes en voie d’élaboration en vue d’une meilleure insertion sociale des malentendants. Dans ce contexte, la présidente de l’Association des parents des personnes qui ont des problèmes d’ouïe, Mme Riva Constantin, a énuméré six mesures dont l’application est susceptible, a-t-elle dit, d’assurer un meilleur avenir aux malentendants : organiser des campagnes de sensibilisation des parents sur l’importance d’un dépistage prématuré des troubles de l’ouïe, imposer le recours aux audiogrammes à chaque naissance, créer un centre spécialisé pour aider les parents à surmonter le choc, assurer des appareils auditifs à tous les malentendants et activer le programme de couverture médicale du porteur de la carte d’handicapé, établir des critères professionnels bien précis pour ceux qui s’occupent des audiogrammes et qui installent les appareils auditifs et, enfin, couvrir les frais des séances d’apprentissage de la parole. Le père Jean-Marie Chami, responsable d’une association pour les malentendants, devait pour sa part mettre l’accent sur les efforts menés par son organisme pour établir un langage de signes unifié au Liban, alors que MM. Halabi et Kanso devaient à tour de rôle exposer la politique appliquée par l’État pour venir en aide aux personnes souffrant de troubles de l’ouïe. «Nous avons organisé deux congrès sur l’éducation et l’insertion sociale des personnes ayant des besoins spécifiques, en collaboration avec le Pnud et le bureau régional de l’Unesco. Les recommandations adoptées doivent être concrétisées afin de permettre aux malentendants de développer leurs capacités et de surmonter leurs problèmes auditifs», a déclaré M. Halabi, indiquant que des mesures doivent également être prises pour permettre à ces personnes de se présenter aux examens officiels. M. Kanso a, quant à lui, expliqué que son département est sur le point d’élaborer les textes des décrets d’application des lois adoptées il y a quelque temps pour que les personnes ayant des troubles auditifs puissent s’intégrer à la vie active, bénéficier d’un suivi médical ou obtenir des allocations spéciales, au cas où elles seraient dans l’impossibilité de subvenir à leurs propres besoins. Les textes seront prêts dans deux semaines et seront présentés ensuite au Conseil des ministres, a-t-il dit. M. Aridi a souligné dans son intervention la nécessité de parvenir à unifier le langage des signes au Liban, alors que le ministre des Affaires sociales devait exposer les principales lignes du programme consacré par son département aux malentendants. Prenant la parole en dernier, Mme Lahoud a d’emblée encouragé ces personnes à «foncer dans la vie active, sans hésitation et sans crainte». Après avoir indiqué que le Liban «a franchi de grands pas sur la voie du traitement du handicap que représente la surdité», l’épouse du chef de l’État a indiqué que les centres d’enseignement des malentendants «œuvrent tous à introduire le langage des signes dans leurs programmes». Elle a aussi relevé qu’«en vertu des lois en vigueur, le suivi médical, l’audiogramme, l’apprentissage de la parole et l’installation d’appareils auditifs constituent tous autant de droits dont les personnes souffrant de troubles auditifs doivent bénéficier». Mme Lahoud a aussi indiqué que c’est parce que l’État a pris conscience de l’importance du problème de la surdité qu’il a décidé d’ouvrir une bibliothèque nationale interactive et une imprimerie nationale ayant recours à la méthode Braille. «J’ai un dernier appel à lancer : il faut que nous multipliions les échanges parce que c’est le dialogue qui nous permettra de vaincre nos illusions, nos difficultés et nos différences», a conclu Mme Lahoud.
Mme Andrée Lahoud a encouragé les malentendants à «foncer dans la vie active, sans hésitation et sans crainte», durant la cérémonie qui a été organisée hier au palais présidentiel de Baabda, à l’occasion de la Semaine mondiale des malentendants. Étaient notamment présents, la présidente de l’Association libanaise pour les handicapés Mme Randa Berry, les ministres...