INFORMATION - Aridi : « Trouver les fonds - nécessaires à la survie - de Télé-Liban »

M. Ghazi Aridi, ministre de l’Information, a visité hier le siège du syndicat des rédacteurs où il s’est entretenu avec M. Melhem Karam et les membres du conseil du syndicat. Dans une déclaration faite à l’issue de la réunion, M. Aridi a jugé que «la situation de l’information officielle est inacceptable et qu’il est impossible d’aller de l’avant sur les bases actuelles». Interrogé sur la taxe d’un montant de cinq mille livres libanaises prévue sur chaque facturee de téléphone, M. Aridi a refusé de se prononcer. «Il ne faut pas critiquer chaque proposition visant à restructurer l’information officielle», a-t-il déclaré. «Cette taxe entre dans le cadre d’un projet complet de réhabilitation de l’information officielle», a ajouté le ministre. «Les 5 000 LL peuvent être inutiles, elles peuvent ne pas être la solution comme elles peuvent être refusées par le Parlement. Le problème ne s’arrêtera pas là», a déclaré M. Aridi. «Il faut résoudre le problème de la télévision officielle», a-t-il souligné. D’autre part, le ministre de l’Information s’est déclaré en faveur de l’établissement d’une nouvelle convention collective de travail avec les employés de Télé-Liban. «Le contrat actuel prévoit des indemnités de fin de service d’un montant total de 31,5 millions de dollars. Nous allons payer cette année plus de 35 millions de dollars et la somme devrait augmenter d’ici à l’année prochaine», a-t-il dit. «Si la taxe de 5 000 LL n’est pas approuvée, il faudra trouver un moyen pour assurer les fonds nécessaires, sinon la chaîne officielle restera endettée», a estimé M. Aridi. Le ministre de l’Information s’est également plaint du trop grand nombre «d’employés improductifs à Télé-Liban». «Il y a évidemment les employés qui assurent la survie de la chaîne publique, mais il y a aussi ceux qui coûtent très cher à l’État», a-t-il déclaré, en rappelant que «des salaires d’un montant d’un milliard six cents millions de livres libanaises sont payés à des employés improductifs».