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Actualités - CHRONOLOGIES

Coopération - Hariri aujourd’hui à Mascate - Des perspectives encourageantes pour le Liban à Oman

Certes, Oman n’est pas le Koweït. Mais dans ce pays, qui a connu en 1999 une croissance de 3,7 % grâce à la hausse de ses revenus pétroliers, il y a des potentiels économiques et commerciaux qui méritent d’être mieux exploités par le Liban. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le chef du gouvernement Rafic Hariri entame dès aujourd’hui samedi une visite officielle de 48 heures à Mascate, accompagné des ministres Mahmoud Hammoud, Fouad Siniora, Bassel Fleyhane, et de Mahmoud Osmane, président du Conseil du développement et de la reconstruction. Lors de cette visite, au cours de laquelle M. Hariri s’entretiendra notamment avec le sultan Kabous ben Saïd, les deux parties devraient aboutir à la conclusion d’une série d’accords sur la protection et la promotion des investissements, sur la double fiscalité, d’autres aussi concernant les échanges commerciaux et le transport aérien. Jusqu’à présent les relations bilatérales se sont limitées à un don omanais de 2,5 millions de dollars au Liban, dont un million au Trésor. Le solde a été consacré à la construction de la faculté de médecine de l’Université libanaise à Hadeth. Mais ces relations sont apparemment vouées à se développer : en effet, après l’adoption par le gouvernement Hariri de la politique du ciel ouvert, la compagnie aérienne du sultanat examine la possibilité de reprendre ses vols à destination de Beyrouth au rythme de 14 vols par semaine. Le problème est que la colonie libanaise à Oman ne compte aujourd’hui que 700 à 800 membres. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le volume des échanges bilatéraux ne dépasse pas les six millions de dollars par an. L’absence de contacts directs entre les hommes d’affaires des deux pays, le fait que la marchandise libanaise ne parvienne au marché omanais que via les EAU, tels sont les principaux obstacles au développement des échanges. À tous ces problèmes, la délégation libanaise tentera donc de trouver des solutions lors de son séjour à Oman. Sur un autre plan, le Premier ministre a conféré hier dans sa résidence de Koraytem avec l’ancien chef de la diplomatie Farès Boueiz au sujet des derniers développements sur la scène locale et régionale. Il a également reçu les députés Kabalan Issa el-Khoury et Gebrane Tok qui lui ont soumis leurs doléances au sujet de la région de Bécharré.
Certes, Oman n’est pas le Koweït. Mais dans ce pays, qui a connu en 1999 une croissance de 3,7 % grâce à la hausse de ses revenus pétroliers, il y a des potentiels économiques et commerciaux qui méritent d’être mieux exploités par le Liban. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le chef du gouvernement Rafic Hariri entame dès aujourd’hui samedi une visite...