Social - Le ministre Mrad appelle au dialogue - Grève le 1er février dans le secteur - de l’enseignement et des établissements publics

Les Ligues du secteur public et établissements publics ainsi que les Ligues des professeurs de l’Université libanaise, des enseignants du secondaire et du primaire ont appelé à une grève d’avertissement d’un seul jour pour le jeudi 1er février. Un sit-in sera organisé devant le musée national à 16h pendant la réunion du Conseil des ministres. En prévision de ce débrayage, un réunion centrale aura lieu à 16h30 le 23 du mois en cours à l’école secondaire Omar Farroukh, secteur Cola. Les Ligues ont appelé par ailleurs à la tenue d’assemblées générales et de conseils de représentants de tous les secteurs concernés pour expliquer les doléances syndicales. Dans un communiqué distribué hier, les Ligues ont affirmé que les responsables n’ont pas seulement ignoré leurs doléances mais ils ont imposé de nouveaux impôts. «Cette démarche s’est accompagnée d’un affaiblissement de l’Université libanaise, de l’enseignement public et de tous les établissements publics». «Les tentatives de règlement de la crise socio-économique aux dépens des citoyens à revenus limités ont échoué. L’opinion publique saura que nos doléances sont celles des forces actives et la société civile nous apportera tout son appui. Notre mouvement se poursuivra et il revient aux responsables de déterminer la tournure que cette action prendra», a souligné le communiqué. Tournée de Mrad à Choueifat De son côté, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Abdel Rahim Mrad a affirmé que rien ne justifie des grèves dans le secteur pédagogique estimant par ailleurs que ce qui a été prévu dans le budget est «bon». Il a souhaité que le dialogue soit la seule voie pour l’entente. Le ministre de l’Éducation a effectué hier une tournée d’inspection des locaux de la faculté de sciences de l’Université libanaise à Choueifat ainsi que du chantier limitrophe de la Cité universitaire. Dans un mot de circonstance, M. Mrad a estimé que le plus important investissement de l’État pour l’avenir du pays est l’investissement dans le secteur pédagogique. Il a mis l’accent sur l’importance pour la société libanaise de devenir une société productive et de ne pas se contenter d’être une société de consommation faisant référence au développement dans le domaine des nouvelles technologies.