Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

VIE POLITIQUE - Nouvelles critiques virulentes de Aoun

L’ancien Premier ministre Michel Aoun a estimé que les raisons évoquées par «certains responsables» pour justifier le non-déploiement de la troupe au Liban-Sud constituent «une insulte à la pensée militaire et aux académies militaires dont ils sont issus». Dans un communiqué publié hier, le général Aoun a assuré que trois événements majeurs survenus l’année dernière ont provoqué l’éveil des Libanais. Il s’agit, selon lui, du retrait israélien du Liban-Sud, du décès du président syrien Hafez el-Assad et des récentes élections législatives. «Nombreux sont ceux qui ont espéré que le retrait israélien ramènerait le calme au Liban-Sud et permettrait à l’État d’y rétablir sa souveraineté. Il n’en a rien été et le gouvernement libanais a troqué cette partie du Liban contre son maintien en place. Naturellement, nous ne commenterons pas les raisons évoquées par certains responsables pour justifier le non-déploiement de l’armée dans cette région, car elles constituent une véritable insulte à la pensée militaire et aux académies militaires dont ils sont issus», a-t-il ajouté. Pour d’autres, a poursuivi le général Aoun, «la succession du président Hafez el-Assad présageait d’une éclaircie dans les relations libano-syriennes. Très vite, ils se sont rendu compte qu’il ne s’agissait que de rumeurs destinées à les distraire de leurs droits fondamentaux et leur libre décision». Quant aux élections législatives, il a affirmé qu’elles ont servi à «éliminer tous les leaderships opposés au déséquilibre régissant les relations libano-syriennes et condamnant les ingérences syriennes qui visent à transformer les députés libanais en autant d’esclaves au service de la Syrie». «Après cette série de chocs, les Libanais ont réalisé que leur avenir ne peut dépendre que d’eux-mêmes et que l’événement ne suffit pas à provoquer le changement. Pour toutes ces raisons, le troisième millénaire doit débuter par l’année de la restitution du Liban et de ses institutions aux Libanais, en commençant par le Parlement, le gouvernement et le palais présidentiel», a conclu le général Aoun.
L’ancien Premier ministre Michel Aoun a estimé que les raisons évoquées par «certains responsables» pour justifier le non-déploiement de la troupe au Liban-Sud constituent «une insulte à la pensée militaire et aux académies militaires dont ils sont issus». Dans un communiqué publié hier, le général Aoun a assuré que trois événements majeurs survenus l’année...