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Actualités - CHRONOLOGIE

Les traités Start et ABM

Les négociations sur les traités Start III et ABM ont pour but de réduire les arsenaux nucléaires stratégiques russe et américain et de limiter les capacités des systèmes antimissiles des États-Unis et de pays de l’ex-URrss, à commencer par la Russie et l’Ukraine. Start Le traité Start I (Strategic Arms Reduction Talks ou Entretiens sur la réduction des armes stratégiques) a été signé le 31 juillet 1991 à Moscou par Mikhaïl Gorbatchev, alors président de l’Urss, et le président américain George Bush. Effort de désarmement nucléaire le plus ambitieux des deux superpuissances, Start I prévoyait de faire passer de 9 986 à 8 556 le nombre d’ogives nucléaires américaines et de 10 237 à 6 449 le nombre d’ogives soviétiques. Les réductions devaient s’étaler sur sept années. Le 3 janvier 1993, le président George Bush et le président russe Boris Eltsine – l’Urss a disparu en décembre 1991 – signent le traité Start II prévoyant la réduction des deux tiers des arsenaux nucléaires stratégiques russe et américain. Plus précisément, dans les sept ans suivant l’entrée en vigueur du traité, le nombre total des ogives nucléaires de chacun des deux pays signataires devra être compris entre 3 800 et 4 250 et, finalement, entre 3 000 et 3 500 au 1er janvier 2003. Sur ce total, le nombre de missiles embarqués à bord de sous-marins ne devait pas excéder 1 750 le 1er janvier 2003, tandis que, à la même date, les missiles terrestres à têtes multiples et indépendantes auront totalement disparu des forces stratégiques des deux pays. Enfin, à l’issue des négociations Start III, qui reprendront le mois prochain à Moscou à un niveau non encore précisé, les deux pays devraient pouvoir disposer de 2 000 à 2 500 ogives nucléaires. Toutefois, selon Al Gore, la ratification par Moscou de Start II constitue un préalable nécessaire à la conclusion d’un accord Start III. Ratifié en janvier 1996 par le Sénat américain, le traité Start II ne l’a toujours pas été par la Douma (Parlement russe), qui a refusé d’en discuter en mars/avril derniers en signe de protestation contre les frappes de l’Otan sur la Yougoslavie. La Douma pourrait cependant en rediscuter dès septembre prochain. À noter également que l’Ukraine a ratifié en novembre 1993 Start I pour toutes les armes nucléaires restées sur son territoire après la dissolution de l’Urss. ABM Le traité ABM (AntiBallistic Missile) a été signé en 1972 par les États-Unis et l’Urss et ratifié, après la dissolution de l’Urss, par la Russie, l’Ukraine, le Belarus et le Kazakhstan. Le traité ABM limite les capacités des systèmes anti missiles des pays signataires afin d’éviter une course aux armements et la tentation pour le pays le moins bien protégé de mener une frappe nucléaire. En mars dernier, le Congrès américain s’était prononcé pour le déploiement, «dès que technologiquement possible», d’un système ABM destiné à protéger les États-Unis contre une attaque limitée ou un tir accidentel. À la même époque, le président Bill Clinton avait toutefois affirmé que les États-Unis n’avaient pas l’intention d’abroger unilatéralement le traité ABM.
Les négociations sur les traités Start III et ABM ont pour but de réduire les arsenaux nucléaires stratégiques russe et américain et de limiter les capacités des systèmes antimissiles des États-Unis et de pays de l’ex-URrss, à commencer par la Russie et l’Ukraine. Start Le traité Start I (Strategic Arms Reduction Talks ou Entretiens sur la réduction des armes...