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Actualités - ANALYSE

Diplomatie- Après son entretien avec Lahoud,le ministre polonais des AE insiste sur les chances de paix Geremek: Priorité au règlement du problème des réfugiés palestiniens(Photo)

Le chef de la diplomatie polonaise Bronislaw Geremek s’est dit convaincu hier de la nécessité de «poser et de résoudre la question des réfugiés palestiniens dès le début des négociations» de paix. Il a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le président de la République, le général Émile Lahoud. M. Geremek a notamment estimé que «le plus important dans cet entretien c’est la présentation que m’a faite le président en ce qui concerne la situation entre le Liban et Israël, qui permet de bien comprendre l’attitude du Liban et aussi ses attentes à l’égard du processus de paix». Et d’ajouter : «Après cet entretien, je crois que les chances que le processus de paix donne cette fois-ci des résultats concrets et pas seulement de la parole et de la rhétorique, sont plus grandes que jamais». Le ministre polonais des Affaires étrangères avait remercié auparavant le Liban «pour l’aide apportée aux Polonais venus dans ce pays au cours de la guerre de 1939-45. Le président m’a dit qu’il se rappelle dans ses jeunes années avoir fait la connaissance d’enfants polonais», a-t-il déclaré. Le chef de l’État a en outre remercié la Pologne pour sa participation à la Finul. De sources diplomatiques citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhan, on apprend à ce sujet que la Pologne serait disposée à augmenter les effectifs de son contingent en cas de paix dans la région. M. Geremek avait rencontré auparavant le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, au siège du Parlement. À l’issue de l’entretien, le responsable polonais a souligné l’importance de la coopération parlementaire entre les deux pays. Il a en outre estimé que «nous pouvons désormais envisager avec optimisme une relance du processus de paix. Je répète aussi que la Pologne comprend tout à fait les aspirations libanaises et appuie l’application de la résolution 425», a ajouté M. Geremek. Au Grand Sérail Le chef de la diplomatie polonaise avait déjà affirmé que son gouvernement appuyait entièrement la résolution 425 «qui condamne l’occupation du territoire libanais par Israël». «La Pologne appuie sans réserve le processus de paix israélo-arabe lancé en 1991 à Madrid et souhaite une solution des problèmes en suspens à la table des négociations», a-t-il ajouté, à l’issue d’un entretien avec M. Sélim Hoss au Grand Sérail. M. Geremek a en outre indiqué que son pays voulait «établir avec le Liban la meilleure coopération économique possible, ainsi que dans les domaines culturel, pédagogique et archéologique». Ayant signé d’autre part un accord avec le ministre des Finances, Georges Corm, pour éviter la double imposition, il a déclaré à cette occasion : «J’espère que cet accord incitera les hommes d’affaires libanais à investir en Pologne et vice-versa». Par ailleurs, interrogé sur les chances d’une relance effective du processus de paix dans la région, le chef de la diplomatie polonaise a répondu : «Après des dizaines d’années d’occupation des terres et de conflit, il faut que la paix vienne dans cette région. Depuis l’élection d’un nouveau Premier ministre en Israël et après la rencontre entre M. Barak et M. Clinton, on peut dire qu’il y a une possibilité de dialogue politique». Selon lui, le problème des réfugiés palestiniens doit être discuté autour d’une table de négociations. D’autre part, M. Geremek a indiqué que son gouvernement avait déjà conseillé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de «ne pas perdre de temps. Nous tiendrons le même langage à M. Barak. Nous croyons de fait qu’il ne faut pas perdre de temps, la paix étant à portée de main». L’après-midi, le ministre des AE s’est rendu au quartier général de la Finul, à Naqoura, où il a inspecté l’unité polonaise des Casques bleus. Il a également visité Tyr avant de quitter Beyrouth à destination d’Amman.
Le chef de la diplomatie polonaise Bronislaw Geremek s’est dit convaincu hier de la nécessité de «poser et de résoudre la question des réfugiés palestiniens dès le début des négociations» de paix. Il a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le président de la République, le général Émile Lahoud. M. Geremek a notamment estimé que «le plus important dans...