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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

PARLEMENT- Le chef du Législatif souhaite une rotation "générale" aux postes de première catégorie Berry pour une réforme administrative confiée aux organes de contrôle

Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a plaidé en faveur d’une reprise du processus de réforme administrative, soulignant que cette tâche toutefois doit être confiée aux organes de contrôle pour qu’elle soit couronnée de succès. M. Berry a tenu ces propos dans une conversation à bâtons rompus avec les journalistes présents hier à Aïn el-Tiné. Il a indiqué qu’il avait facilité la mise en œuvre du processus de réforme administrative et qu’il continuait d’agir dans cet esprit, estimant que cette réforme devait être entreprise dans le cadre d’un plan global pour qu’elle réussisse. «Il m’importe qu’on ne dise pas que je tiens à certains noms», a-t-il déclaré. Au journaliste qui évoquait les rumeurs sur «un partage des parts» constaté au cours des récentes nominations, M. Berry a répondu : «En politique, il n’y a pas de saints. Certaines personnes intègres sont réputées pour leur compétence. Dès lors, pourquoi ne devrai-je pas œuvrer pour qu’elles soient nommées» à des postes administratifs ? Il s’est aussi dit en faveur d’une rotation «générale et non pas partielle» des fonctionnaires aux postes de première catégorie, «au sein des administrations publiques seulement et non pas à la tête de postes liés à la sécurité ou dans les grandes institutions de l’État». En réponse à une question, M. Berry a qualifié de «magnifiques» ses relations avec le président de la République, et de «bons» ses rapports avec «tout le monde». M. Berry a confirmé l’ouverture d’une nouvelle session extraordinaire de la Chambre au début du mois prochain, citant les propos du chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, à ce sujet et indiquant que de nombreux projets de loi doivent être étudiés, dont celui de la décentralisation administrative. Prié de commenter les propos selon lesquels l’ouverture d’une session extraordinaire est destinée à protéger certains députés contre d’éventuelles poursuites judiciaires, M. Berry a répondu : «Ce sont les députés qui protègent les gens par la force de la loi et ce sont eux qui protègent le reste des institutions. Il ne faut pas prendre ces propos pour une démonstration de force mais les situer dans leur contexte constitutionnel. Le Parlement est la source de toutes les institutions». Le président de la Chambre a indiqué en outre que la question de l’immunité parlementaire a été tranchée durant le débat budgétaire, lorsqu’il avait mis l’accent sur les règles de procédure qui doivent être respectées pour la levée de l’immunité. «Le gouvernement et les députés ne s’y sont pas opposés», a-t-il fait remarquer, ajoutant qu’il n’est nul besoin de convoquer une réunion pour expliquer les textes constitutionnels relatifs à l’immunité parlementaire, du moment qu’il a dissipé toute équivoque à ce sujet. M. Berry a poursuivi en indiquant qu’aucun problème ne se pose entre les deux autorités législative et judiciaire. Plus tard dans la journée, M. Berry a reçu le président et le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, MM. Adnan Kassar et Mohammed Lamah, avec qui il a passé en revue la situation économique dans le pays.
Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a plaidé en faveur d’une reprise du processus de réforme administrative, soulignant que cette tâche toutefois doit être confiée aux organes de contrôle pour qu’elle soit couronnée de succès. M. Berry a tenu ces propos dans une conversation à bâtons rompus avec les journalistes présents hier à Aïn el-Tiné. Il a indiqué qu’il avait...