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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

ENVIRONNEMENT Greenpeace : il est temps que le Liban puisse respirer

Dans un communiqué publié hier, le bureau de Greenpeace pour la Méditerranée a révélé l’existence d’un accord conclu entre la société Solidere et le Conseil de développement et de Reconstruction (CDR) d’une part, et la société américaine Radian International, de l’autre, pour l’achat d’un incinérateur destiné à brûler les ordures entassées dans la décharge du Normandy. Le communiqué précise que l’incinération des déchets est une méthode qui a été abandonnée en Occident du fait de ses inconvénients et que le marché libanais est devenu la «cible de technologies mourantes» qui ne sont plus tolérées dans les pays développés. Au délégué de Greenpeace venu réclamer des précisions, la société foncière Solidere a répondu qu’elle avait effectivement donné son accord à la société américaine Radian International pour l’importation d’un incinérateur au Liban. Selon Solidere, cet incinérateur serait destiné à «brûler les carcasses d’animaux dans la décharge du Normandy, afin de détruire les bactéries». Le délégué de Greenpeace Ghassan Géara affirme, de son côté, que «pour être rentables, les incinérateurs doivent fonctionner 24 heures sur 24 et réclament d’énormes quantités de déchets pour satisfaire leur appétit vorace. Il est donc difficile de croire que quelques carcasses d’animaux suffiront à faire fonctionner un incinérateur». Le communiqué précise que, loin de faire disparaître les déchets, l’incinérateur ne fait que les transformer en émissions toxiques et en cendres qui sont plus nocives que les déchets eux-mêmes, du fait de la libération des dioxines qu’elles contiennent. Les dioxines se classent parmi les substances toxiques les plus dangereuses produites par l’industrie moderne. Elles possèdent un vaste spectre d’effets toxiques et cancérigènes et peuvent même s’attaquer aux systèmes immunitaire et reproductif humains. «Nous menons campagne depuis quatre ans déjà contre les incinérateurs et avons réussi à faire fermer ceux de Amroussiyé et de la Quarantaine. Nous ne permettrons pas à Solidere et au CDR de nous faire rebrousser chemin. Il est temps que le Liban puisse respirer», ajoute le communiqué.
Dans un communiqué publié hier, le bureau de Greenpeace pour la Méditerranée a révélé l’existence d’un accord conclu entre la société Solidere et le Conseil de développement et de Reconstruction (CDR) d’une part, et la société américaine Radian International, de l’autre, pour l’achat d’un incinérateur destiné à brûler les ordures entassées dans la...