MUSIQUE À BEITEDDINE LES 16 ET 17 JUILLET Tito Puente , roi du swing ; Celia Cruz , reine de la salsa

Tito Puente, son ensemble de Latin Jazz et Celia Cruz seront réunis vendredi 16 et samedi 17 juillet (20h30) sur la scène du palais de Beiteddine. Lorsque deux géants du mambo et de la salsa se rencontrent, ça ne peut que swinguer ! Rendez-vous donc pour deux soirées «du tonnerre». Né à Harlem en 1923, Ernest Anthony Puente, dit «Tito», se dédie à la musique dès son plus jeune âge. Il étudie le piano, l’orgue, la batterie, les timbales et, dès l’âge de treize ans, bat la mesure dans différents groupes. Après une formation de trois ans à la Julliard School de New York, de 1945 à 1948, ce musicien d’origine portoricaine crée son propre orchestre. Avec lequel il s’impose comme le roi du mambo naissant. En 1967, il fait ses débuts au Metropolitan de New York. Carlos Santana enregistre, dans les années 70, deux de ses titres à succès : Oye Como Va et Para los Rumberos. Musicien exceptionnel, compositeur remarquable (il a écrit ou coécrit plus de 400 chansons), Tito Puente a goûté à tous les styles latins et y a laissé son empreinte. Avec son ensemble, il enchaîne les tournées et va jusqu’en Europe et au Japon. Parmi ses principaux disques : Babarabatiri, El Rey del Timbal, Mambo la Roca, Cuban Carnival, Puente Goes Jazz, Dance Mania et Top Percussion. Créateur d’une bourse pour encourager les talents issus de milieux défavorisés, Tito Puente a reçu quatre Grammy Awards pour Homenaje a Beny More (1978), On Broadway (1983), Mambo Diablo (1985) et Goza Mi Timbal (1990). Il a participé à des émissions télévisées comme The Cosby Show, The David Letterman Show et The Arsenio Hall Show et a figuré dans plusieurs films. Notamment dans Radio Days de Woody Allen, mais surtout dans Mambo Kings des Warner Brothers (1992) où il interprète son propre rôle. Entre modernité et tradition, Tito Puente est aujourd’hui l’incontestable maître du Latin Jazz. Et une bête de scène au grand talent qui marque à jamais son public. Celia Cruz, chanteuse née Reine de la musique sud-américaine depuis quarante ans, Celia Cruz est aujourd’hui considérée comme une légende du jazz, tout comme Ella Fitzgerald. Celia Cruz est née à Cuba dans une famille de 14 enfants. Lorsqu’elle chantait des berceuses à ses frères et sœurs, les passants s’arrêtaient pour l’écouter, charmés par sa belle voix. Encouragée par son cousin qui flaire là un talent certain, elle interprète un tango pour une radio locale et décroche un prix. C’est ainsi que démarre sa carrière. Dès 1950, Celia Cruz commence à chanter avec l’un des orchestres cubains les plus populaires, La Sonora Matancera. Ensemble, ils enregistrent de nombreux disques, parcourent le monde et deviennent les interprètes favoris des amateurs de salsa. Résidente américaine depuis 1961, Celia Cruz a chanté avec les plus grands interprètes de différents horizons musicaux. Sa voix a touché des millions de cœurs et ses nombreux fans ne cessent de se multiplier. En 1992, elle apparaît, tout comme Tito Puente, dans le film Mambo Kings Plays Songs of Love des Warner Brothers. Honorée par de nombreux prix (dont un Grammy Award), elle a reçu la médaille nationale des arts des mains de Bill Clinton en 1994. «La musique est un don qui m’a été donné par Dieu, aime-t-elle à dire, et, à moins qu’Il ne me l’enlève, je continuerai à le partager avec le monde».