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Actualités - CHRONOLOGIE

CHANSON - Elle fait un tabac sur nos ondes hertziennes Le tube de cet été? "Sunscreen"

Elle s’intitule Everybody is Free to Wear Sunscreen (tout le monde est libre de mettre un écran solaire). Mais elle est surtout connue sous le pseudo de «Sunscreen Song». Il paraît que c’est «la» chanson à écouter. Pas étonnant, direz-vous. Quand il s’agit d’écran solaire, facile d’être le… tube de l’été. Everybody’s Free to Wear Sunscreen est une chanson tirée d’un album intitulé «Something for Everybody» qui regroupe une compilation de titres signés Baz Luhrmann (scénariste et metteur en scène australien). En ces temps de «fainéantisme» exacerbé, de morosité sociale et d'avenir incertain, la chanson de Baz Lurhmann tombe à point. Si, employé obscur d’une société multinationale et tentaculaire, vous supportez mal les brimades de votre supérieur hiérarchique; si, PDG d’une société trop anonyme ou modeste, chef d’une trop modeste entreprise, vous vous sentez de plus en plus seul, victime de l’incompréhension de vos subalternes; enfin si, cadre anciennement dynamique, vous avez l’impression que votre situation de fer battu, pris entre le marteau et l’enclume, n’a vraiment rien d’enviable, alors j’ai ce qu’il vous faut. Je vous rassure tout de suite, ça ne marche pas uniquement avec les victimes du labeur quotidien, mais aussi avec toutes les personnes en mal de vivre, de la ménagère qui vient de rater son soufflet aux moribonds rescapés d’une aventure amoureuse sans lendemain. L’important, comme disait l’autre, c’est le désir de guérir. Je vous suggère une thérapie efficace, indolore, et sans conséquences désastreuses pour notre Trou National. À défaut de papiers officiels, munissez-vous simplement de votre émetteur radio, de votre ouïe et de votre sens de l’humour. Je sais bien, vous ne vous en servez pas souvent mais justement, c’est l’occasion de les sortir. Écoutez cette chanson. Elle s’intitule Everybody is Free to Wear Sunscreen. Il y a de fortes chances que vous l’ayez déjà écoutée car elle passe continuellement sur nos ondes. Un peu bourru, sur un ton laconique, le «chanteur» vous récite toute une série de conseils, de recommandations, avant de vous mener à votre lieu de départ. Usez et abusez de l’écran solaire. À écouter ces leçons, chacun, comme par enchantement, retrouvera une certaine joie de vivre. Amour, sagesse et santé. Tout y passe. «Chantez, dansez, curez-vous les dents, voyagez, respectez vos aînés» cohabitent avec les commandements autrement plus métaphysiques tels que «tu te souviendras des compliments qu’on t’a offerts et tu oublieras les injures» ou bien : «Tu ne liras pas les revues de beauté, cela ne fera que te trouver plus moche». La réponse aux grandes questions qui perturbent notre existence, en somme. Si on veut philosopher, on pourrait dire que cette chanson est une synthèse simplifiée d'une certaine conception du cheminement humain. Un microcosme de la «way of life» de cette fin de millénaire. Dans le genre «Je-fais-le-ménage-de-mes-pensées, je jette au feu toutes mes peurs, mes mesquineries, mes petitesses». C’est un peu comme la vie quoi. «Sunscreen» réconforte ceux qui sont perturbés et perturbe ceux qui sont tranquilles. Une fois retrouvés votre calme, votre équilibre, et sortie de votre esprit la question essentielle, à savoir : «Qui a bien pu dire que la ligne droite est le plus court chemin pour aller d’un point à un autre ?», laissez-vous aller au rythme du courant, et ouvrez bien les oreilles. Moral au beau fixe garanti.
Elle s’intitule Everybody is Free to Wear Sunscreen (tout le monde est libre de mettre un écran solaire). Mais elle est surtout connue sous le pseudo de «Sunscreen Song». Il paraît que c’est «la» chanson à écouter. Pas étonnant, direz-vous. Quand il s’agit d’écran solaire, facile d’être le… tube de l’été. Everybody’s Free to Wear Sunscreen est une chanson tirée...