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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

CONTROVERSE - Le vice-président de la Chambre évoque les prérogatives du chef de l'État Ferzli : " Nous ne sommes plus sous la première République"

Prenant la parole devant le Conseil de l’Ordre des journalistes, le vice-président de la Chambre, M. Élie Ferzli, s’est fait le défenseur «d’un strict respect des termes de la Constitution», indiquant que «le Liban n’est plus sous le régime de la première République». «Je suis persuadé qu’on ne doit pas traiter avec le chef de l’État comme si le pays se trouve toujours sous la première République, car cela ferait assumer au président de la République des responsabilités qu’il n’a pas à assumer», a commencé par dire M. Ferzli. Il a ajouté : «Par contre, il ne s’agit pas non plus de faire une lecture restrictive de l’article qui délimite les fonctions du chef de l’État, et qui fait de lui le garant de la Constitution». Cette remarque fait dire à M. Ferzli que «pour éviter tout malentendu, toutes les parties politiques sont appelées à respecter les termes et l’esprit de la Constitution, ce qui serait une garantie pour le Liban». Et dans la foulée, M. Ferzli estime «anticonstitutionnelle» la déclaration du président du Conseil M. Sélim Hoss qui avait parlé d’un gouvernement «devant durer jusqu’en 2000». Pour M. Ferzli, cette déclaration «n’est pas constitutionnelle car elle tente d’occulter le rôle de la Chambre». Par ailleurs, une délégation du Front démocratique pour la libération de la Palestine comprenant MM. Ali Fayçal et Abou-Imad Chatila a remis hier un mémorandum au vice-président de la Chambre M. Élie Ferzli, indiquant notamment que «les camps palestiniens au Liban doivent garder leur spécificité, non en tant qu’îlots de sécurité, ni surtout en tant qu’îlots de misère, mais en tant que symbole de l’identité palestinienne».
Prenant la parole devant le Conseil de l’Ordre des journalistes, le vice-président de la Chambre, M. Élie Ferzli, s’est fait le défenseur «d’un strict respect des termes de la Constitution», indiquant que «le Liban n’est plus sous le régime de la première République». «Je suis persuadé qu’on ne doit pas traiter avec le chef de l’État comme si le pays se trouve...