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Actualités - CHRONOLOGIE

JUSTICE - Kanje Tarrabay prenait son fils pour son pire ennemi Un parricide acquitté au motif de la légitime défense

Nazih Kanje Tarrabay, âgé de 16 ans au moment des faits, avait tué son père qui le maltraitait atrocement et se préparait à l’éliminer. Le drame avait eu lieu le 21 mars 1997 au domicile des Tarrabay, à Deir Baba au Chouf. Les faits ont montré que le père croyait à la métempsycose et voyait en son fils la réincarnation de l’un de ses ennemis . Le tribunal pour adolescents de première instance du Mont-Liban, présidé par le magistrat Henri Khoury, avec comme assesseurs les juges Silver Abou-Chacra et Mounif Barakat, a acquitté le jeune Nazih, retenant la thèse de la légitime défense. Le père du jeune innocenté, Kanje, qui croyait dur comme fer en la métempsycose, voyait en son fils son pire ennemi, Toufic Abou-Imad, décédé depuis longtemps. Le jeune Nazih a commencé depuis l’âge de deux ans à subir les sévices les plus durs de la part de son père, suite à cette croyance, thèse confirmée par tous les témoins venus déposer à la barre, dont la propre mère de Nazih et ses frères. Les témoins ont par ailleurs affirmé que le père entendait se débarrasser de son enfant et attendait des circonstances propices pour mettre son plan à exécution. Le jour du drame, le 21/3/1997, alors que Nazih n’avait que 16 ans, le père lui a demandé de chercher du fourrage pour remplir la mangeoire de l’âne. Quelques secondes après qu’il eut donné son ordre, trouvant son fils encore en place, le père s’est mis à le battre de façon sauvage. Coincé dans un coin de la maison, l’enfant-victime, croyant sa dernière heure arrivée, s’est saisi d’un fusil de chasse qui était à sa portée et a tiré trois coups en direction de son père, l’atteignant à la tête et le tuant sur le coup. Vu toutes ces circonstances, le tribunal de première instance du Mont-Liban a retenu la thèse de la légitime défense et a innocenté le jeune Nazih mais l’a obligé, pour plus de sécurité, à se soumettre à un suivi social pour une durée de trois ans.
Nazih Kanje Tarrabay, âgé de 16 ans au moment des faits, avait tué son père qui le maltraitait atrocement et se préparait à l’éliminer. Le drame avait eu lieu le 21 mars 1997 au domicile des Tarrabay, à Deir Baba au Chouf. Les faits ont montré que le père croyait à la métempsycose et voyait en son fils la réincarnation de l’un de ses ennemis . Le tribunal pour adolescents de...