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Actualités - CHRONOLOGIE

PARLEMENT - Corm explique le plan de redressement devant la commission des Finances Réserves parlementaires sur les privatisations

Le plan de redressement économique et financier, que le ministre des Finances, M. Georges Corm, a exposé hier aux membres de la commission parlementaire des Finances et du Budget, a été accueilli avec réserve par certains députés qui appréhendent le recours de l’État à la privatisation, ainsi que quelques aspects du projet de réforme fiscale. Le plan de 82 pages avait été distribué la semaine dernière aux parlementaires et c’est le ministre Corm qui leur a exposé les objectifs fixés par le gouvernement et les mesures qu’il compte mettre en vigueur au cours des cinq prochaines années pour les atteindre. Le gouvernement considère la privatisation de certains services publics comme faisant «partie inhérente des réformes envisagées sur le plan de la comptabilité publique et de la restructuration du secteur public pour réduire le déficit budgétaire et stimuler la croissance». Il s’engage à mettre en place un dispositif de contrôle, sans en détailler toutefois le mécanisme, dans le plan. Nombre de députés ont voulu en savoir plus sur les projets prévus par le gouvernement dans ce cadre, exprimant la craintes que tous les services publics soient confiés au secteur privé. D’autres se sont opposés au principe même de la privatisation. Concernant la réforme du système fiscal, des craintes ont été émises au sujet des retombées du projet envisagé sur la situation socio-économique des Libanais. Le débat budgétaire Quoi qu’il en soit, les députés auront davantage la possibilité d’exprimer leurs remarques au sujet du plan de redressement au cours du débat budgétaire qui s’ouvrira le 12 juillet. La réunion d’hier leur a surtout permis de se faire une idée plus claire des orientations économiques et fiscales du gouvernement et d’approuver le nouveau train d’impôts et de taxes sur base de ces orientations. Rappelons que la commission des Finances avait examiné et modifié à la baisse certains impôts sans les approuver toutefois définitivement en attendant de prendre connaissance du plan gouvernemental et d’apprécier leur fonction économique à la lumière des mesures de redressement préconisées. C’est ce que le président de la commission, M. Khalil Hraoui, a expliqué de nouveau hier, précisant que le gouvernement ne demande pas à la commission d’approuver le plan établi et que les députés n’ont pas exprimé ce souhait. Il a précisé que le Parlement aura à l’avenir tout le loisir d’examiner en profondeur les mesures de redressement proposées par l’équipe de M. Sélim Hoss, dans la mesure où chacune d’elles fera l’objet d’un projet de loi qui sera examiné et voté par le Parlement, qu’il s’agisse de la privatisation ou de la réforme du système fiscal.
Le plan de redressement économique et financier, que le ministre des Finances, M. Georges Corm, a exposé hier aux membres de la commission parlementaire des Finances et du Budget, a été accueilli avec réserve par certains députés qui appréhendent le recours de l’État à la privatisation, ainsi que quelques aspects du projet de réforme fiscale. Le plan de 82 pages avait été...