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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Pas de contact direct avec l'ennemi Arnoun retarde l'examen des questions administratives (photo)

Une fois de plus, la situation au Liban-Sud a ravi la vedette aux autres sujets inscrits à l’ordre du Conseil des ministres. Celui-ci a donné l’occasion au chef de l’État de dissiper tous les malentendus provoqués par le communiqué final publié mardi par le comité de surveillance des accords d’avril 96, dans lequel des «contacts bilatéraux» sont préconisés pour régler l’affaire d’Arnoun. «Nous rejetons tout contact direct avec l’ennemi», a réaffirmé M. Émile Lahoud, rappelant que le cas d’Arnoun fait «partie d’un tout». Le Conseil des ministres a également permis au chef du gouvernement de répondre par des arguments rationnels à la CGTL, qui manifestait place du Musée contre le nouveau plan fiscal. Et surtout de réaffirmer que le Cabinet est «fier» d’avoir rétabli un droit interdit par le gouvernement précédent. Les responsables sont «ouverts au dialogue», a par ailleurs confirmé le ministre de l’Information, rendant compte des travaux du Conseil des ministres. Le Cabinet ayant nommé un nouveau conseil d’administration pour Télé-Liban, M. Anouar el-Khalil a expliqué que cette entorse au principe du pourvoi aux postes de la première catégorie en une seul fois a été rendu nécessaire par la prochaine restructuration de la télévision d’État. Le délai pris par le train de nominations s’explique, lui, par le fait que celles-ci sont directement liées à la révision méticuleuse des décisions de mises sur pied prises dans un premier temps. Les fonctionnaires écartés sans motifs valables seront nommés à nouveau à des postes administratifs, a-t-il précisé. M. el-Khalil, qui a écarté toute idée de remaniement ou de changement ministériel pour le moment, a enfin déploré le tort fait au Liban et à la crédibilité d’une agence de presse, par la fausse nouvelle de l’«enlèvement» d’une jeune Canadienne, dans la Békaa.
Une fois de plus, la situation au Liban-Sud a ravi la vedette aux autres sujets inscrits à l’ordre du Conseil des ministres. Celui-ci a donné l’occasion au chef de l’État de dissiper tous les malentendus provoqués par le communiqué final publié mardi par le comité de surveillance des accords d’avril 96, dans lequel des «contacts bilatéraux» sont préconisés pour...