Réactions Boueiz à Bkerké : notre diplomatie doit être mobilisée

L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a estimé que «notre diplomatie doit être mise en état d’alerte à tous les niveaux pour faire face à la nouvelle agression israélienne contre Arnoun». M. Boueiz, qui s’adressait aux journalistes à l’issue de l’entrevue que venait de lui accorder à Bkerké le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir, a poursuivi : «Les élections israéliennes sont pour beaucoup dans cette nouvelle offensive. C’est un scénario classique que le Liban connaît bien et auquel ont recours les dirigeants de l’État hébreu à chaque fois qu’ils sont en campagne électorale». L’ancien chef de la diplomatie a estimé par ailleurs que «quels que soient les motifs qui font agir la partie israélienne, la réaction libanaise ne peut attendre». Abordant par ailleurs la question d’une éventuelle nouvelle loi électorale, M. Boueiz a rappelé qu’il était toujours favorable à une circonscription représentative de la réalité sociale et démographique de chaque région : «J’ai toujours considéré que les grandes circonscriptions sont favorables à un meilleur brassage humain et donc à une plus grande fusion nationale a-t-il déclaré, mais je demeure convaincu que le pays n’est pas encore prêt pour une telle transformation, d’où mon choix en faveur d’une circonscription moyenne, à la suite d’un nouveau découpage électoral».