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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - La réforme administrative sera relancée Prochaines rentrées supplémentaires pour le Trésor(photos)

Le gouvernement s’est félicité hier en Conseil des ministres des réactions «positives» suscitées «à l’intérieur comme à l’étranger» par le projet de budget 1999 et souligné que ce projet ne comprenait pas un certain nombre de rentrées supplémentaires dont le Trésor pourrait bénéficier dès cette année. Le Cabinet a en outre annoncé son intention de relancer prochainement la réforme administrative, interrompue en février. Le gouvernement s’est réuni hier à son siège, rue du Musée, sous la présidence de son chef Sélim Hoss. Le président de la République Émile Lahoud n’a pas pris part à la réunion, l’ordre du jour de la séance ne comportant pas de sujets nécessitant sa présence. Selon les indications données à l’issue des débats par le ministre de l’Information Anouar el-Khalil, M. Hoss a entamé la séance en réaffirmant «le droit du peuple libanais à la résistance» et en imputant par avance à la communauté internationale «la responsabilité de tout acte terroriste» qu’Israël pourrait entreprendre au Liban. Le Premier ministre répondait indirectement aux menaces israéliennes de frapper «durement» le Hezbollah, transmises mardi aux autorités libanaises par l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield. Au sujet du budget, le communiqué du Conseil des ministres lu par M. Khalil exprime la satisfaction du gouvernement à la suite de «l’accueil positif qui a été réservé au projet par les milieux parlementaires et par l’opinion publique». Il se dit également «très encouragé» par les réactions à l’étranger, «susceptibles de se répercuter positivement sur les investissements». «Les observateurs tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ont été frappés par le réalisme des chiffres sur lesquels le budget s’est fondé», affirme le Cabinet, qui promet de s’expliquer «sur les quelques rares remarques qui ont été formulées dans certains milieux» lors des débats qui auront lieu au Parlement. Par ces «rares remarques», le Conseil des ministres vise bien entendu la grogne exprimée par les milieux syndicaux, auxquels se sont cependant joints hier ceux du patronat industriel et des commerçants pour critiquer beaucoup d’aspects du projet (voir par ailleurs). M. Khalil a souligné que le projet de budget ne comportait pas un certain nombre de rentrées qui pourraient dès cette année renflouer les caisses de l’État. Il s’agit principalement des recettes attendues de la régularisation des biens-fonds illégaux, de l’élargissement de l’assiette des contribuables au titre de l’impôt sur le revenu et de l’amélioration des rendements des recettes du téléphone cellulaire au bénéfice de l’État. Le ministre a indiqué que ces projets allaient prochainement être soumis au Parlement. Interrogé sur le point de savoir pourquoi ces questions n’avaient pas été intégrées au projet de budget, il a souligné que le gouvernement s’était fixé comme priorité de finaliser la loi de finances le plus rapidement possible et qu’il ne pouvait donc la retarder en attendant la préparation de ces projets. Le communiqué du Conseil des ministres aborde par la suite la question de la reprise des mesures administratives. M. Khalil a indiqué à ce sujet que le Cabinet a accordé un délai d’un mois aux organismes de contrôle pour élaborer des recommandations devant mener à des nominations aux postes de première catégorie demeurés vacants, à la rotation entre fonctionnaires de cette catégorie et à des décisions définitives concernant les commis de l’État qui ont été mis à la disposition du Premier ministre. Sur un autre plan, le Conseil a décidé de maintenir l’exemption des factures d’électricité et d’eau dont bénéficient les régions sous occupation israélienne ainsi que les localités proches de la ligne de démarcation. Il a par ailleurs confirmé l’augmentation de 4 cents de la minute de communication sur le téléphone cellulaire et la réduction de 20 000 LL à 12 000 LL du tarif de l’abonnement au téléphone fixe.
Le gouvernement s’est félicité hier en Conseil des ministres des réactions «positives» suscitées «à l’intérieur comme à l’étranger» par le projet de budget 1999 et souligné que ce projet ne comprenait pas un certain nombre de rentrées supplémentaires dont le Trésor pourrait bénéficier dès cette année. Le Cabinet a en outre annoncé son intention de relancer prochainement...