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Actualités - CHRONOLOGIE

Yougoslavie - Plus de 70 réfugiés victimes d'une nouvelle bavure de l'Otan Retour en force de la diplomatie

Tandis que les opérations militaires de l’Otan se poursuivaient en Yougoslavie avec leur cortège devenu quotidien de bavures qui se sont traduites hier par la mort de près de 70 réfugiés victimes, selon Belgrade, d’une erreur de tir de l’aviation alliée, l’Union européenne effectuait un retour sur la scène diplomatique, autour de son président en exercice, Gerhard Schröder, et du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan. Au terme de plusieurs heures de débats autour de deux plans proposés simultanément par Bonn et Paris, les Quinze ont décidé de soutenir l’initiative du secrétaire général de l’Onu qui consiste a proposer un règlement négocié sur la base d’un retrait yougoslave du Kosovo qui serait suivi du déploiement de troupes internationales dans la province déchirée. Mais la route promet d’être longue : le plan de Bonn part du principe d’une réunion ministérielle du G8, auquel Washington continue de s’opposer. Ainsi aux États-Unis comme à l’Otan, on estime que les propositions de paix allemandes présupposent l’acceptation par le président yougoslave Slobodan Milosevic des conditions de l’Alliance. Jacques Chirac est pour sa part allé plus loin. Le président français a proposé à Bruxelles un plan de sortie de crise dans lequel l’Union européenne assurerait l’administration provisoire au Kosovo. Et M. Chirac d’impliquer un Kofi Annan quelque peu marginalisé depuis le début de la crise. Le secrétaire général des Nations unies a pour sa part appelé Belgrade à proclamer un cessez-le-feu au Kosovo, seule issue immédiate aux bombardements de l’Otan. Il a aussi demandé aux Serbes d’abandonner leur campagne d’expulsion de la population civile dans la province et à accepter le déploiement d’une force militaire internationale pour garantir le retour des réfugiés. Mais au final, aucune déclaration écrite ne devrait sortir de ce sommet informel. Juste de nouvelles pistes... Car si Slobodan Milosevic avait annoncé accepter l’envoi d’observateurs civils des Nations unies, il continuait, mercredi soir, à refuser le déploiement d’une force de paix au Kosovo.
Tandis que les opérations militaires de l’Otan se poursuivaient en Yougoslavie avec leur cortège devenu quotidien de bavures qui se sont traduites hier par la mort de près de 70 réfugiés victimes, selon Belgrade, d’une erreur de tir de l’aviation alliée, l’Union européenne effectuait un retour sur la scène diplomatique, autour de son président en exercice, Gerhard...