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Actualités - CHRONOLOGIE

Microsoft prévoit une révolution informatique au Liban

Des dirigeants de Microsoft ont affirmé hier prévoir une «révolution informatique» au Liban une fois strictement appliquée la loi antipiratage récemment adoptée. «Le Liban mènera sûrement une révolution informatique», a déclaré Michel Lacombe, vice-président de Microsoft Corporation et président de la firme pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. «Mais c’est uniquement en protégeant les droits de ceux qui développent et vendent l’information technologique que de telles opportunités peuvent être saisies», a-t-il souligné lors d’une conférence de presse. M. Lacombe conduit une délégation du numéro un mondial des logiciels qui a été reçue par le chef de l’État Émile Lahoud et le Premier ministre Sélim Hoss. «Le Liban est doté d’un potentiel qui lui permet de devenir un centre pour l’information technologique au Moyen-Orient», a ajouté M. Lacombe. Le Parlement avait adopté le 17 mars une loi sur la protection de la propriété intellectuelle, vivement controversée dans un pays où 95 % des logiciels vendus sur le marché sont piratés. Le même jour, le directeur de Microsoft pour les pays du Golfe et de la Méditerranée orientale, Bahram Mohazzebi, a annoncé l’ouverture à Beyrouth d’un bureau régional pour le Liban, la Syrie, la Jordanie et Chypre. M. Mohazzebi, qui est toujours à Beyrouth, a affirmé hier à l’AFP que ce bureau devait être inauguré «dans quelques semaines» dans le centre-ville en reconstruction de la capitale. «Microsoft est prête à aider les autorités libanaises et les sociétés locales d’information technologique à appliquer effectivement la loi», a-t-il dit. La loi prévoit une peine de 3 mois à trois ans de prison, ainsi qu’une amende de 20 à 50 millions de livres libanaises pour les contrevenants qui violeraient les droits d’auteur (copyright). Cette loi n’est pas encore entrée en vigueur même si, selon la presse, certaines banques et grosses sociétés ont, de leur propre initiative, commencé à acquérir du matériel original. La plupart des magasins fournissant du matériel informatique, qui vendent les logiciels piratés à des prix dérisoires (7 à 10 dollars contre 50, 100, voire plusieurs centaines de dollars pour un original) ont toutefois annoncé d’importantes soldes pour liquider leurs stocks. «Nous serions très heureux si le piratage pouvait être ramené de plus de 90 % à 60 ou 70 % dans les deux prochaines années, comme c’est le cas dans certains pays arabes voisins», a déclaré M. Mohazzebi.
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