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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Bombardement du no man's land de Marj el-Zouhour Arens veut transférer les avant-postes israéliens à l'ALS

Le ministre israélien de la Défense Moshé Arens s’est prononcé hier pour une réduction de la présence des militaires israéliens au Liban-Sud «pour réduire au minimum le danger auquel ils sont exposés», a-t-il dit. «Déjà 70 % des avant-postes dans la “zone de sécurité” sont aux mains de l’ALS et j’étudie actuellement la possibilité de lui transférer d’autres avant-postes», a déclaré le ministre. Cette déclaration, note-t-on, intervient alors même que les désertions au sein de l’ALS sont en nette augmentation. Sur un autre plan, des sources de sécurité ont rapporté qu’Israël a bombardé vendredi un no man’s land dans le Liban-Sud à la suite d’informations faisant état de l’installation, dans cette zone, d’un camp pour des Libanais expulsés de la zone occupée par l’État hébreu. L’artillerie israélienne a pilonné les routes menant à cette zone située à Marj el-Zouhour, près du secteur oriental de la «zone de sécurité» établie par Israël, ont précisé les sources. Un avion de reconnaissance israélien a survolé la région, tôt vendredi. «Il semble que les Israéliens ont pris au sérieux les plans d’aménagement d’un camp à Marj el-Zouhour et que (l’État hébreu) veut montrer sa force pour prouver aux autorités libanaises qu’il n’autorisera jamais une telle installation», a indiqué à l’AFP une source officielle libanaise. Les autorités libanaises ont fait état de plans pour mettre en place un camp pouvant accueillir plus de 300 Libanais expulsés de la «zone de sécurité» établie par Israël en 1985. Le projet prévoit de placer le camp sous l’autorité de la Croix-Rouge internationale (CICR) mais beaucoup pensent qu’il pourrait devenir similaire à celui établi en 1992 et qui avait accueilli 417 Palestiniens bannis par Israël.
Le ministre israélien de la Défense Moshé Arens s’est prononcé hier pour une réduction de la présence des militaires israéliens au Liban-Sud «pour réduire au minimum le danger auquel ils sont exposés», a-t-il dit. «Déjà 70 % des avant-postes dans la “zone de sécurité” sont aux mains de l’ALS et j’étudie actuellement la possibilité de lui transférer...