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Actualités - REPORTAGES

Diplomatie - Les adieux de l'ambassadeur du Liban en France Chirac réaffirme la solidité des liens Paris-Beyrouth

Paris, de Élie Masboungi Pour ses adieux officiels, l’ambassadeur du Liban, M. Naji Abi Assi, a eu dans la matinée de jeudi les honneurs d’un tête-à-tête de trente minutes avec le président Chirac. Seul un photographe officiel a troublé la quiétude de l’entretien pour un instantané, une initiative inhabituelle lors d’un tel cérémonial. Le chef de l’État français a évoqué en termes émouvants la solidité des liens entre les deux pays et a tenu à féliciter le diplomate pour le travail accompli lors de sa mission dans la Ville Lumière. Hasard du calendrier ou geste significatif de la diplomatie française, c’est hier également, et seulement hier, que l’agrément du gouvernement français a été donné à la désignation par le Liban d’un nouvel ambassadeur à Paris, M. Raymond Baaklini. Ce retard inhabituel avait provoqué une certaine perplexité dans les cercles libanais de Paris où l’on n’a pas manqué de relever que des ambassadeurs nommés en même temps que M. Baaklini, notamment notre nouveau représentant à Washington, avaient déjà pris en charge leurs fonctions. Ce n’est pourtant pas la première fois que la Quai d’Orsay tarde à accréditer la nomination d’un ambassadeur libanais. Il y a quelques années, un délai assez long avait précédé l’arrivée de l’ambassadeur Johnny Abdo. On avait argué à l’époque que la France a toujours pris le temps de réfléchir avant d’accueillir un ambassadeur ayant occupé des fonctions de premier plan dans les services spéciaux de son pays, ce qui était le cas de M. Abdo. Toujours est-il que M. Raymond Baaklini, qui se trouve encore en poste à Séoul, est attendu à Paris en juin prochain. Mais il pourrait effectuer dès le mois de mai un bref séjour sur les bords de la Seine pour «faire connaissance», comme le prévoit parfois le protocole. Pour en revenir à l’ambassadeur Abi Assi, sa journée d’hier a été également marquée par un déjeuner avec le conseiller diplomatique du président Chirac, M. Giraud, et par un après-midi «portes ouvertes» dans les locaux de l’ambassade. Défilé du «Tout Liban», venu témoigner à l’ambassadeur sa sympathie et surtout ses félicitations pour une mission bien remplie dans des circonstances pas toujours faciles. Visites ministérielles Sur un tout autre plan, mais toujours au chapitre des relations franco-libanaises, on apprend que la visite que devait effectuer à Beyrouth à la fin de ce mois Mme Catherine Trautman, ministre de la Culture et de la Communication, a été remise à septembre prochain. Aucune explication n’a été donnée à cet ajournement qui serait dû à des événements ayant perturbé l’emploi du temps de la ministre pour les prochaines semaines. Mais un autre membre du gouvernement français pourrait se rendre à Beyrouth dans les jours à venir : et il s’agirait du secrétaire d’État au Commerce extérieur. À l’ordre du jour, des entretiens à caractère purement économique, notamment les moyens de développer les échanges commerciaux entre les deux pays afin que la France supplante l’Italie comme premier partenaire commercial.
Paris, de Élie Masboungi Pour ses adieux officiels, l’ambassadeur du Liban, M. Naji Abi Assi, a eu dans la matinée de jeudi les honneurs d’un tête-à-tête de trente minutes avec le président Chirac. Seul un photographe officiel a troublé la quiétude de l’entretien pour un instantané, une initiative inhabituelle lors d’un tel cérémonial. Le chef de l’État français a évoqué...