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Actualités - CHRONOLOGIE

Le directeur du Saint-Georges accuse Solidere de tentative de mainmise sur l'hôtel

Le directeur de l’hôtel Saint-Georges Fadi Khoury a accusé hier les responsables de la société Solidere et l’une des banques de la place connue pour son appartenance politique de tentative de mainmise sur cet hôtel, en obligeant ses propriétaires à la vente ou au désistement de leurs droits maritimes ou terrestres acquis. M. Khoury a déclaré qu’il y a deux ans, il avait été l’objet de pressions, dont certaines persistent jusqu’à ce jour, émanant de politiciens alors au pouvoir, de responsables connus de la société Solidere et de leurs sympathisants au sein de la municipalité de Beyrouth. Il a indiqué qu’il avait résisté à ces pressions, exercées en dépit du fait qu’il avait la loi de son côté et que les droits acquis de l’hôtel étaient clairs et indiscutables, critiquant les abus de pouvoir commis par d’anciens dirigeants «qui ont eu recours aux institutions de l’État pour arriver à leurs objectifs». M. Khoury a trouvé «étrange que se poursuivent les pressions et les mesures terroristes exercés par certains responsables de la municipalité et du mohafazat de Beyrouth en faveur de Solidere, au début du mandat du président Emile Lahoud». Le directeur du Saint-Georges a assuré que la société Solidere continue de bâtir un brise-lames géant de huit mètres de hauteur «en vue d’étouffer le Saint-Georges et nous obliger à nous mettre à genoux devant elle – selon l’expression utilisée par l’un des responsables». Prié de commenter les accusations lancées par M. Khoury contre «certains responsables de la municipalité», le président du conseil municipal de Beyrouth Abdel-Moneim Ariss s’est contenté d’affirmer qu’il ne pouvait se prononcer avant de consulter ses dossiers.
Le directeur de l’hôtel Saint-Georges Fadi Khoury a accusé hier les responsables de la société Solidere et l’une des banques de la place connue pour son appartenance politique de tentative de mainmise sur cet hôtel, en obligeant ses propriétaires à la vente ou au désistement de leurs droits maritimes ou terrestres acquis. M. Khoury a déclaré qu’il y a deux ans, il avait été...