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Actualités - INTERVIEWS

Vie politique Pas d'issue à la crise sans récupération de l'argent volé, déclare Wakim

«Il faut récupérer l’argent volé. Il n’y a pas d’issue à la crise sans la récupération de ce qui a été volé et qui peut couvrir les deux tiers de la dette publique». C’est ce qu’a déclaré hier lors d’une interview à Télé-Liban le député Najah Wakim qui a estimé par ailleurs qu’«il existe des indices sérieux sur un changement en cours dans le pays, mais qu’ils restaient insuffisants pour se faire une image claire de l’avenir». M. Wakim a accusé les pôles de l’ancien régime d’être «responsables du tableau sombre qu’ils sont en train de décrire». «Ce tableau noir est le résultat d’une politique menée pendant six ans. Il n’est pas né subitement, a-t-il dit. Et lorsqu’ils se demandent pourquoi la Cour des comptes et la justice bougent actuellement, nous leur demandons pourquoi ils ne les ont pas autorisées à bouger quand ils étaient au pouvoir ?» M. Wakim a affirmé que l’ouverture des dossiers du gaspillage et du vol ne constitue pas un règlement de comptes politique. «Y a-t-il ou n’y a-t-il pas eu de vols ? s’est-il interrogé. Eux-mêmes ont reconnu qu’il y avait effectivement eu du gaspillage et des vols, notamment l’ancien ministre Mohsen Dalloul qui a nommément cité M. Rafic Hariri et M. Mouhib Itani (l’ancien directeur général du port)».
«Il faut récupérer l’argent volé. Il n’y a pas d’issue à la crise sans la récupération de ce qui a été volé et qui peut couvrir les deux tiers de la dette publique». C’est ce qu’a déclaré hier lors d’une interview à Télé-Liban le député Najah Wakim qui a estimé par ailleurs qu’«il existe des indices sérieux sur un changement en cours dans le pays,...